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GERALD MCCLENDON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 juillet 2021
 

Let’s have a party
(Delta Roots Records – Blind Raccoon – 2021)  
Durée 51’27 – 12 Titres

http://www.geraldmcclendon.com

Le fait qu’on le surnomme The Soul Keeper n’est pas dû au hasard puisque ce Chicagoan de naissance adopte avec un naturel qui force le respect des tessitures qui rappellent les plus grands, d’Otis Redding à Ben E. King en passant par Marvin Gaye ou encore Wilson Pickett. Connu pour ses prestations toujours pleines de saveur mais aussi pour des participations à des hommages allant de Robert Johnson jusqu’à Aerosmith, Gerald McClendon est considéré comme un maitre du chant capable de donner le meilleur de lui-même dans la soul, le blues et le rhythm’n’blues et de se positionner à la même hauteur que les meilleures productions de la Motown, de Stax ou encore d’Atlantic Records. Un an après l’excellent « Can’t Nobody Stop Me Now », le chanteur propose un nouvel effort une nouvelle fois produit par l’immense Twist Turner, qui signe au passage toutes les compositions et tient les baguettes sur tous les morceaux. Ajoutez-y les guitares de Rico McFarland, Melvin Taylor, Rusty Zinn et Joe Burba, les claviers de Tony Llorens, Sumito Ariyoshi, Brian James et Jim Pugh, les basses de Dave Forte, Art Love et Harlan Terson, les saxophones de Skinny Williams et John Brumbach et enfin les cuivres des Delta Roots Horns et vous obtenez un pur joyau soigneusement extrait de la mine Delta Roots pendant ces temps difficiles que les musiciens ont dû traverser, une sorte d’instantané de cette  période de pandémie durant laquelle chacun n’avait à cœur que de sauver sa peau et son job et accessoirement de prendre un peu de bon temps et de faire la fête. Il en ressort « Let’s Have A Party », un recueil de douze titres qui ne sombre jamais dans la déprime mais qui s’attache quand même à présenter les choses telles qu’elles ont été, avec leur lot d’espoir et de détermination mais aussi avec des passages de doute, voire même de résignation. On croisera au détour des pistes des œuvres fortes et sincères comme « « Keep On Keepin’ On », « If It Ain’t The Blues », « Pack Your Bags And Go », « You Got To Be Strong », « Start All Over Again » ou encore « I Just Can’t Take Anymore » qui n’en finissent plus d’installer un climat des plus attachants autour de cet ouvrage qui a le pouvoir de jouer un rôle fédérateur auprès de toute une communauté qui recommence lentement mais surement à vivre (presque) normalement. A n’en point douter, Gerald McClendon a encore plein de choses à dire et il s’apprête à le faire activement dans toutes les salles et dans tous les festivals. De la soul à l’état brut !