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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 27 mai 2021
1988 London’s
recordings
(Twisted Soul Records
– Dom Disques – 2021)
Durée
67’59 – 15 Titres
http://www.twistedsoulrecords.com
C’est dans le Var que les Bad Losers ont commis leurs
premiers méfaits musicaux en 1981 avant de se faire bannir
de leur propre ville de Toulon et de devoir partir en exil pour la
capitale où ils retrouveront leurs compères punks
des Wild Childs, Désaxés et autres Twisted Soul
Lovers … Devenu incontournable sur la scène rock
parisienne, le groupe contribuera aux belles heures du Gibus, du Rex
Club ou encore du Cithea avant de partir enregistrer son premier album
à Londres en compagnie de Dave Goodman, le producteur des
Sex Pistols. Ecumant systématiquement les salles et les
festivals jusque dans la seconde moitié des eighties, Mister
T.Jones aux guitares, Kenny Silver au chant et les divers musiciens qui
se succéderont au sein des Bad Losers se feront remarquer
dans tout l’Ouest de l’Europe et même au
Japon avant de retourner à Londres en 1988, toujours avec
Dave Goodman, pour y enregistrer un 4 titres qui ne verra jamais le
jour, le groupe raccrochant les guitares avant même sa
sortie. Plus de trois décennies après, le fruit
des sessions de 1988 sort enfin des tiroirs et se présente
au public sous la forme d’un maxi 45-Tours qui sera
disponible à la mi-juin mais aussi dès
à présent au format CD avec en prime le premier
opus des rockers mais aussi et surtout avec des inédits
enregistrés au Gibus en 1986 en première partie
des Cherry Bombz, au New Moon en compagnie de Stiv Bators et Johnny
Thunders ou encore en studio en 1984. De quoi se prendre quelques
belles baffes entre rock sauvage et punk 60’s avec des titres
comme « (Losers) On Main Street », « Evil
Sacrifices », « Ann Arbor », «
Southern Style » ou « Century Jane » mais
aussi avec une reprise d’anthologie de « Honky Tonk
Women » que le public présent au 66 Rue Pigalle le
24 mars 1987 n’aura surement pas oubliée. Que
l’on soit un quinqua/sexagénaire un tantinet
nostalgique ou un jeune loup désireux de
découvrir ce qui a fait vibrer la
génération X sous l’appellation rock
alternatif, voilà une rondelle à
écouter absolument !
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