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GALAAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 22 mai 2021
 

Paradis posthumes
(Lokita Records – Built By France – 2021)  
Durée 64’57 – 11 Titres

http://www.galaad-music.ch
http://www.builtbyfrance.com
 
Créé à la fin des années 80 par de jeunes gens partageant une passion commune pour des icônes comme Pink Floyd, Marillion, Genesis et Ange, Galaad aura connu une décennie de succès marquée par différents chanteurs mais aussi et surtout par deux premiers albums qui auront valu au groupe la sympathie d’un public, celui-là même qui aura dû attendre près d’un quart de siècle avant que les Helvètes reviennent enfin en 2019 avec « Frat3r », une troisième rondelle qui prouvera que cette formation avait encore des choses à dire. Et contre toute attente, deux ans et une pandémie plus tard, c’est avec « Paradis Posthumes » que Pierre Yves Theurillat au chant, Sébastien Froidevaux aux guitares, Gianni Giardiello aux claviers, Gérard Zuber à la basse et Laurent Petermann à la batterie font leur retour sur le devant des bacs, assumant pleinement leur statut de jeunes quinquagénaires et nous proposant une grosse heure de rock fusion aux accents progressifs qui porte à bout de bras des textes très intimes qui mettent en avant les angoisses personnelles de leur auteur et accessoirement chanteur. On se prend donc de plein fouet tous les maux d’un quintet qui sait parfaitement traduire en musique des sensations fortes et qui les délivre qui plus est dans un Français plein de sens, de poésie et de lyrisme. Potentiel fer de lance d’une scène francophone toujours très active et très appréciée des amateurs de prog, Galaad nous en met plein les yeux et plein les oreilles avec un ouvrage superbement construit dans lequel on remarquera forcément des titres comme « Apocalypse », « Amor Vinces », « L'instinct, l'instant », « Ton ennemi », « Jour sidéral » ou encore « Divine », autant de tranches de vies qui font de ces « Paradis posthumes » un tout unique et indissociable que l’on prend un plaisir non feint à dévorer non seulement pour des textes dignes de la haute couture mais aussi pour une rythmique précise et délicate et enfin pour des dialogues de claviers et de guitares de toute beauté. Les disciples du Floyd y trouveront leur compte, c’est certain, et qui plus est dans une langue qui garantit à nos voisins suisses un certain succès de notre côté de la frontière ! A se procurer dès à présent sur le site de Built By France …