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THE HALLEY DEVESTERN BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 mai 2021
 

Money ain’t time
(Blind Raccoon – 2021)  
Durée 54’58 – 10 Titres

https://halleydevestern.com/

Formation new-yorkaise évoluant aussi bien en électrique qu’en acoustique et se présentant comme un groupe de blues-funk-rock, The Halley DeVestern Band a un solide bagage artistique puisque sa chanteuse a tourné avec le groupe de Janis Joplin et que tous réunis, ils ont partagé la scène avec Johnny Winter, Gov’t Mule, Jimmie Vaughan et autres John Hammond … Montés sur les planches pour une prestation live en studio dans le Wisconsin en septembre 2019, Halley DeVestern au chant, David Patterson et Steve Jabas aux guitares, Tom Heinig à la basse et Rich Kulsar à la batterie étaient annoncés ce soir-là comme un plateau réunissant virtuellement Janis Joplin et les Red Hot Chili Peppers et se sont efforcés de tenir leurs promesses puisque c’est un show en tous points explosif qu’ils livraient pour l’occasion avec une intro empruntée à Aretha Franklin pour un « Chain Of Fools » qui ne laissera personne de marbre. Le tapis rouge était dès lors déroulé et les artistes de la grosse pomme n’avaient plus qu’à s’y promener avec délectation, délivrant un lot de pièces originales servi avec beaucoup de soin mais aussi des covers imparables comme « Try » et « I’m Ready » mais aussi une version très personnelle de « Stormy Monday » et une autre très dynamique de « Dancing In The Streets », le classique de William Stevenson, Ivory Joe Hunter et Marvin Gaye mis en lumière par Mick Jagger et David Bowie vingt ans après sa naissance lors du Live Aid. La voix puissante, éraillée, voire parfois carrément déchirée, n’en finit plus de séduire les fans de la première femme admise au tristement fameux club des 27, et c’est superbement porté par une paire de guitares qui n’a pas besoin d’en faire des caisses pour briller et par une section rythmique au groove irréprochable que The Halley DeVestern Band nous fait visiter des pièces comme « Muscle Memory », « American Pain » ou encore « Mighty Love » qui finissent de faire de « Money Ain’t Time » un de ces albums à géométrie variable dans lesquels on passe avec plaisir de la soul au blues et du funk au rock, avec en prime ce superbe final qui nous emmène faire un tour du côté des Caraïbes. Du grand art !