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FRANKISTADORS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 mai 2021
 

New eve
(InOuïe Distribution – 2021)  
Durée 27’33 – 8 Titres

http://www.frankistadors.fr
 
C’est du côté de Marseille et avec le groupe Cops And Robbers que Franka Lo-Ré s’est constitué un solide bagage punk, et c’est avec ses Frankistadors qu’elle a poursuivi son aventure musicale, se faisant très vite remarquer par Marc Zermatti qui lui permettra de sortir un premier album chez Skydog en 2011, « Une envie folle », réalisé en compagnie de Mickey Finn. Forts d’un succès bien plus que relatif, de pas mal de concerts mais aussi de quelques méandres liés à la punk attitude, le groupe revient au bout de dix ans avec un deuxième effort pour lequel Franka est accompagnée de Laurent Peters aux guitares, Christian Banet à la basse, Frank Frusetta à la batterie, Luc Seurin à l’harmonica et Wilfrid Warmel au chœurs, une seconde tartine à la fois énergique et mélodique pour laquelle les Frankistadors ont mis le paquet, se fendant de textes en Français et en Anglais et tranchant du riff à la manière d’une tronçonneuse récemment sortie de l’affutage ! Quelque part entre Joan Jett et Pat Benatar, la frontwoman et son band de doux dingues viennent nous sortir huit titres pas piqués des verts, entre brûlots punks et craqueries rock, avec en prime de belles tranches de mélodie qui n’en finissent plus de réjouir le chaland sans pour autant effrayer les fondus des riffs puissants et directs. On se laisse embarquer de bon gré dans un aller simple pour les bas-fonds de l’underground phocéen à grand renfort de titres comme « Pyramide », « Cross The Mirror », « Bourvil » et autres « Swing And Smile » et on se plie à la règle non écrite de « New Eve » pour bientôt rejoindre « Lola » et finir ce voyage initiatique par un « Whisky marocain » qui apporte d’autres couleurs, d’autre cachets à un groupe qui a su prendre tout ce qu’il avait à portée de main pour en faire une musique à la fois sincère et calibrée, un véritable hymne punk à la vie, avec ses coups de gueule et ses coups de cœur, ses éclats de voix et de guitares et ses passages plus sobres, plus intimistes … On aura beau dire, on aura beau faire, c’est avec ce genre d’efforts que le rock reprend des couleurs, et c’est dès sa sortie programmée pour la mi-mai qu’il faudra accompagner le mouvement si l’on ne veut pas que le soufflé retombe !