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SWEET SCARLETT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 mai 2021
 

Rockin’ that soul
(L’Autre Distribution – 2021)  
Durée 35’44 – 10 Titres

http://www.sweetscarlett.org
 
La musique est traditionnellement une histoire de passion, mais dans le cas de Sweet Scarlett c’est également une histoire de famille qui se raconte autour d’un patriarche guitariste, Patrick Hiblot, de ses deux turbulents rejetons, Vincent à la basse et Rémi à la batterie, et de la compagne de ce dernier, Caroline Erdman, l’élément fédérateur qui apporte sa voix et son charisme à une formation qui, marche après marche, est en train de se faire une place au soleil sur la scène blues et rock nationale. Repérés avec un premier album de reprises en 2016, les Picards ont posé la barre un peu plus haute en 2018 avec « Sell Your Ticket », un ouvrage original qui les emmènera sur une tournée d’une grosse quarantaine de dates et leur ouvrira la finale du Mississippi Blues Trail Challenge à Cahors et celle du Challenge Blues Français en 2019 ! Mettant à profit la période de vaches maigres que la culture traverse depuis plus d’un an, Sweet Scarlett n’a pas cédé à l’appel de l’inactivité, loin s’en faut, et a profité du confinement pour mener à bien une campagne de financement participatif et s’atteler à la création et à l’enregistrement d’un troisième ouvrage sur lequel on trouve pas moins de neuf pièces originales dont l’écriture a été confiée à la parolière londonienne Harriet Clayton, mais aussi une relecture bien sentie du « All Along The Watchtower » de Bob Dylan. Entre blues et soul avec de belles tranches de funk mais aussi de rock 70’s, « Rockin’ That Soul » ne se perd pas un seul instant dans les méandres des musiques noires américaines et met parfaitement en valeur des compositions où les guitares sont lumineuses, la rythmique solide et le chant dévastateur, la formidable Caroline parvenant à se fondre parfaitement dans un moule d’où sont sorties avant elle des pointures comme Etta James ou encore Tina Turner et à nous servir avec force, talent et discernement des titres comme « Into The Deep », « Final Call », « Hold My Mercy », « Set My Riff » ou encore « Mandala ». Un poil d’harmo de temps à autres, des arrangements subtils au niveau des percussions et des chœurs et une production fouillée finissent de faire de la rondelle un des très beaux albums de ce printemps bien entendu, mais aussi un véritable catalyseur qui devrait propulser Sweet Scarlett encore un peu plus haut sur la scène (inter-)nationale !