Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JOE LEWIS BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 16 avril 2021
 

Up next
(Blind Raccoon – 2021)  
Durée 30’16 – 10 Titres

https://joelewisband.net

Il est né et a grandi à Picayune, Mississippi, à une heure de route de New Orleans par l’Interstate 59, celle qui arrive de Meridian … Autant dire que si ce n’est pas la route la plus utilisée par les touristes, elle a toutefois vu grandir et passer nombre de bluesmen parmi lesquels Joe Lewis, qui attrapa sa première guitare à l’âge de dix ans et qui ne la débranchera plus ensuite. Guitariste et chanteur de blues mais aussi de gospel, le jeune homme passera le plus clair de son temps à se produire dans la région et y gagnera une certaine popularité qui le conduira à se jouer très régulièrement au Legend’s, invité par Buddy Guy lui-même, et même à participer à l’international Blues Challenge en 2020. Touché par la foi alors qu’il atteignait son vingt-cinquième anniversaire, Joe Lewis a décidé de vouer sa carrière à la religion et de prêcher la bonne parole auprès d’un public qui s’est montré plutôt réceptif à ses trois premiers efforts parus en 2009, 2012 et 2015. De retour cette année avec « Up Next », un nouvel effort enregistré avec Tom Cole à la basse et Derrick Enyard à la batterie, l’artiste vient nous proposer un blues chrétien bien fagoté dans lequel on trouve une part de rock, de soul et de funk, le tout servi avec l’énergie d’un James Brown, mais aussi parfois quelques bonnes doses folk blues et de gospel proposées de façon plus intimiste. En dix compositions, le Joe Lewis Band s’efforce de faire le tour de la question en envoyant avec l’art et la manière une musique porteuse d’un message, que l’on entendra ou pas, mais en proposant également une bonne dose de groove qui pour sa part ne pourra laisser personne indifférent. On soulignera bien évidemment la présence de Bobby Wilson à la seconde guitare et de Biscuit Miller à la basse sur « Hot Lovin’ Momma » et « Can I Get With You », et on s’arrêtera sur des titres comme « Broken Angel Of The Delta », « Baby Rocks The Boat » et l’instrumental « Twang A Doodle Boom Boom » avant de finir par une bénédiction acoustique pleine de dévotion, « Jesus I Love The Way You Love ». Quand la musique du diable se met au service de la parole de dieu, cela donne parfois de très belles œuvres, d’autant plus que l’on n’est pas obligé de prendre tout au pied de la lettre !