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THE HITMAN BLUES BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 avril 2021
 

Not my circus, not my monkey
(Nerus Records – Frank Roszak Promotions – 2021)  
Durée 49’49 – 11 Titres

https://www.facebook.com/hitmanbluesband/

Cette formation new-yorkaise s’est fait connaitre en proposant son premier album en 2000 et déjà à l’époque, The Hitman Blues Band se donnait les moyens d’aller au bout des choses puisque l’on retrouvait sur cette rondelle la griffe de Johnny Gale mais aussi de Ray Alexander que apparaissait en guest sur deux titres. Trois ans plus tard, le groupe emmené par Russell ‘Hitman’ Alexander avait un deuxième effort en poche et partait à la conquête du Royaume Uni avec une première tournée hors des States, un essai brillamment transformé qui conduira le groupe à retrouver sur le jeu vidéo « Rock Band » mais aussi doublement sur la Bande Originale du film « Ghostline ». A l’heure d’enregistrer son septième album et après avoir effectué plusieurs tournées sur le vieux continent, ce groupe qui se revendique d’une mouvance blues alternative va venir nous titiller les tympans avec huit compositions pas piquées des vers mais aussi avec deux adaptations très personnelles des classiques de Blind Willie Johnson, « Nobody’s Fault But Mine » et « John The Revelator », et enfin avec une relecture elle aussi très originale du « The Times They Are A-Changin’ » de Bob Dylan. Très à son avantage au chant et à la guitare, Russell Alexander s’appuie confortablement sur les claviers de Kevin Bents, la basse de Mike Porter et la batterie de Guy LaFountaine, mais peut aussi compter sur la présence bienveillante des saxophones de Mikey Vitale à l’alto, John Kelly au ténor et Nick Clifford au baryton et sur la trompette d’Eric Altarac qui finissent de mettre une pointe de piment sur une musique qui ne manque pas de saveur et de corps. Ajoutez quelques featurings de Mike Katzman et Adam Minkoff à l’orgue ou encore des chœurs et des percussions et voilà de quoi se laisser entrainer dans un ouvrage qui multiplie les couleurs et les parfums avec des titres comme « Not My Circus », « No Place Like Home », « You Can’t Say No », « You Don’t Understand » ou « Go Down Fighting » dans lesquels on trouve une formidable dose de soul, de blues, de boogie et de funk mais aussi et surtout de groove. A consommer dès à présent et sans aucune modération !