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THE HUNGRY WILLIAMS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 avril 2021
 

Brand new thing
(Rochelle Records – Frank Roszak Promotions – 2021)  
Durée 45’42 – 15 Titres

https://hungrywilliams.com/

Ils avaient tous joués ensemble à un moment où à un autre de leur carrière mais c’est cette fois réunis au sein des Hungry Williams que ces musiciens bien connus de la scène étasunienne viennent nous servir un pur cocktail de swing et de jump délicieusement baigné dans les racines lointaines du rock et ingénieusement saupoudré de sauce New Orleans ! Installé à Milwaukee, Wisconsin, le groupe formé par le batteur John Carr est composé de la chanteuse Kelli Gonzalez, du guitariste Joe Vent, du claviériste Jack Stewart et du bassiste Mike Sieger mais aussi d’une palette de saxophonistes où l’on remarque Troy Leisemann au ténor ou encore Julia Bustle et Bob Jennings au baryton. Bien décidés à mettre le feu partout où ils passent, The Hungry Williams reviennent avec une nouvelle rondelle bien sulfureuse, « Brand New Thing », tartine dans laquelle ils proposent diverses compositions des uns et des autres mais aussi quelques grands classiques du genre revisités à leur propre manière. Les pieds solidement ancrés dans les Fifties, le groupe nous balance sans sourciller des relectures franches et massives du « Hook, Line & Sinker » enregistré pour la première fois par Smiley Lewis en 1956, du « Whole Lotta Shakin' Goin' On » proposé par Big Maybelle en 1955 mais rendu célèbre plus tard par Jerry Lee Lewis, du « Baby Don't Do It » des Five Royales de Charlie Ferguson en 1952, du « Wild Wild Young Men » de Ruth Brown en 1953 ou encore du « It's Raining Outside » de Wynona Carr en 1955, mais de nombre d’autres pépites également, s’offrant toutefois une belle escapade dans les 70’s avec l’adaptation du « When I Meet My Girl » de Lee Allen transformé pour l’occasion en « When I Meet My Boy » pour mieux coller à Kelli Gonzalez. Le résultat est sans appel et c’est avec des fourmis dans les jambes que l’auditeur se régale de cet early swingin’ rock’n’ roll qui pendant trois quarts d’heure va le ramener vers ce que le genre a fait de mieux, le tout proposé par des musiciens qui prennent visiblement un pied fou à jouer cette musique. Le vintage leur va si bien !