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CHRIS CAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 avril 2021
 

Raisin’ Cain    
(Alligator Records – 2021)  
Durée 43’05 – 12 Titres

http://www.chriscainmusic.com/
      
Il est né en Californie mais c’est les influences de Memphis qui ont forgé son style, le jeune Chris Cain ayant eu la chance d’assister à son premier concert de BB King à l’âge de trois ans avant d’attraper sa première guitare à huit et de commencer à poser ses pas dans ceux de ses modèles parmi lesquels on citera forcément Albert King, Albert Collins, ou encore Wes Montgomery. La guitare teintée de touches jazzy et le songwriting bien aiguisé, le bluesman tourne depuis plus de trois décennies et s’est produit dans toute l’Amérique du Nord et en Europe, proposant pas moins de quatorze albums avant de réaliser son rêve en signant chez Alligator Records pour le plus grand plaisir de Bruce Iglauer qui n’en espérait pas moins. Comment mieux célébrer cette nouvelle union qu’en enregistrant un nouvel album, et en compagnie du gratin de la scène blues américaine s’il vous plait puisque « Raisin’ Cain » a été mis en boite aux fameux Greaseland Studios de Kid Andersen avec Greg Rahn aux claviers, Steve Evans à la basse, Derrick D’Mar Martin et Sky Garcia à la batterie mais aussi Michael Peloquin au sax ténor, Doug Rowan au sax baryton, Mike Rinta au trombone, Jeff Lewis à la trompette et enfin Lisa Leuschner Andersen aux chœurs et Kid Andersen himself aux guitares et autres instruments. En douze compositions, Chris Cain va nous démontrer une fois de plus ses multiples talents, s’asseyant de temps à autres aux claviers et s’attachant à nous entrainer dans un répertoire où l’on croise très naturellement BB King, Ray Charles et Albert King mais où c’est avec beaucoup de personnalité que l’artiste nous emmène exactement là où il veut, teintant son Memphis style d’une pointe de West Coast blues pour mieux le rendre unique et attachant. En véritable entertainer, le bluesman à la voix de baryton va venir nous raconter de belles histoires, parfois croustillantes, et nous régaler de ses riffs habiles et de son vibrato élégant sur des titres comme « You Won't Have A Problem When I'm Gone », « Down On The Ground », « Can't Find A Good Reason », « Born To Play », « I Don't Know Exactly What's Wrong With My Baby » ou encore « As Long As You Get What You Want », véritables pépites qui résonnent longtemps dans la platine et qui séduisent invariablement grâce à cette spontanéité très live qui se dégage de l’album. Parvenu à son apogée, Chris Cain nous offre avec « Raisin’ Cain » un véritable chef d’œuvre de Blues avec un grand B !