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OLIVIER ROCABOIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 30 mars 2021
 

Olivier Rocabois goes too far
(Acoustic Kitty – Differ-Ant – 2021)  
Durée 42’51 – 9 Titres

https://www.facebook.com/ALLIFMUSIC/
 
Ce Breton d’origine n’a pas hésité un seul instant quand il a du choisir entre ses études de droit et d’histoire et la pop anglo-saxonne des Beatles et de leurs descendants … Et grand bien lui en a pris puisque Olivier Rocabois a commencé à se faire connaitre au travers de différentes formations rennaises qu’il a pu créer avant de se lancer dans le projet ALL IF en 2008. Biberonné aux mélodies des McCartney, Boo Radleys et autres Flamming Lips, fan absolu de la mouture seventies de David Bowie, maintenu en orbite grâce à une trithérapie où les Beatles, les Beach Boys et Divine Comedy sont les molécules indispensables, le groupe se fera remarquer avec  l’album « Absolute Poetry » publié en 2017 mais c’est aujourd’hui sous son propre nom que l’artiste revient avec un premier album, le successeur évident d’un maxi précurseur sorti en 2019. Rejoint par de multiples invités, le chanteur et multi-instrumentiste va s’attacher à nous proposer non pas une tranche de vie mais bel et bien une vie toute entière, une vie qui s’articule autour d’un axe où la création, l’amour et la mort conduisent l’artiste à se mettre à nu et à nous dévoiler des fantasmes, des rêves ou même des anecdotes autobiographiques bien réelles. La propreté naturelle des Beatles se laisse envahir par les côtés extravagants, extravertis, voire carrément déliquescents des Queen ou encore de Bowie et c’est entre orchestrations totalement hallucinées, arrangements improbables et pureté d’un grand piano que le Breton se complait à la pratique d’un exercice qui le pousse à aller trop loin mais aussi trop vite, « Olivier Rocabois Goes Too Far » se révélant être un ouvrage aux cachets 70’s qui a parfaitement réussi à prendre pied dans son époque voire même à devenir innovant. Comment résister à l’appel de « The Sounds Of The Waves », « In My Drunken Dreamscape », « Let Me Laugh Like A Drunk Witch » ou « I’d Like To Make My Exit With Panache » tant les morceaux mélangent avec ingéniosité le faste et la noirceur pour nous offrir une musique hybride qui conjugue avec un réel bonheur grandeur et décadence avec une fraicheur de ton inimaginable et sans jamais la moindre trivialité, quand bien même les sujets traités s’y prêteraient parfois. Il y a du génie dans cet album à paraitre le 2 avril, et pas qu’un peu !