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JACK BON AND THE BUZZMEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 17 mars 2021
 

Love, peace, rock & roll
(Autoproduction – 2021)  
Durée 41’29 – 11 Titres

Contact : piedozantoine@gmail.com
 
C’est en 1974 que Jack Bon a commencé sa carrière avec Ganafoul, groupe de hard rock avec lequel il assurera une première partie pour AC/DC en aout 1979, alors que Bon Scott était encore le chanteur de la formation des frères Young. Près de cinq décennies plus tard et après des concerts dans toute l’Europe, une quinzaine d’albums et un DVD consacré à l’histoire du blues, cet enfant du rock atteint par le virus douze-mesures depuis belle lurette nous propose le premier album de son nouveau groupe formé en 2019, Jack Bon And The Buzzmen, une formation dans laquelle il évolue aux côtés de Luc Blackstone à la basse, Antoine Piedoz aux harmonicas et Alain Babois à la batterie. Partagé entre pièces originales et reprises empruntées à Robert Johnson, Chuck Berry, Freddie King ou encore Tim Timebomb et Reverend Gary Davis, « Love, Peace, Rock & Roll » fait la part belle à une musique qui papillonne allègrement entre les racines du blues et celles du rock, le guitariste et chanteur n’ayant absolument rien perdu de son jeu et de son énergie d’antan et ayant même gagné avec les années ce petit grain de voix qui colle parfaitement à des covers comme « Stop Breaking Down », « Around And Around » ou encore « In This Land ». Tour à tour blues, rock, voire carrément blues rock, Jack Bon And The Buzzmen se laissent aller à proposer une musique qu’ils ressentent pleinement et sincèrement, sans jamais se poser de question sur le comment du pourquoi mais en s’attachant à chaque instant à mettre leur cœur tout entier dans la balance avec des compositions comme « More Than Silver And Gold », « Rolling Down The Gutter », Rock Til I Drop » et « Poor Man Free Man ». On en passera forcément par les sujets traditionnels que sont les femmes, la musique, la déchéance et les abus de boissons avec deux pépites du genre sur le sujet, « She’s Drunk All The Time » et « I’m Tore Down », et on saluera la très belle réalisation assurée par G.G Millet qui, à l’occasion, pose même son tambourin sur quelques pistes. A confirmer sur scène, mais il n’y a pas trop de souci à se faire sur la qualité qui sera forcément au rendez-vous !