Ecrit par Fred Delforge |
|
|
vendredi, 19 février 2021
Ma folie
(Autoproduction
– 2020)
Durée
57’02 – 15 Titres
http://bastferry.com/
Il a commencé la musique au début de son
adolescence mais contrairement à beaucoup de jeunes gens de
son âge, ce n’est pas avec une guitare
qu’il a fait ses premières notes mais avec une
trompette, instrument qui l’emmènera rapidement
vers le Conservatoire de Strasbourg où il poursuivra son
apprentissage. Mais la guitare n’était pas bien
loin et c’est en travaillant bientôt ses premiers
accords qu’il intègrera ses premiers groupes, en
partant du principe que ce n’était pas le style
musical que l’on joue qui prime mais le plaisir de jouer. De
là à découvrir d’autres
instruments, il n’y a qu’un pas que Bast Ferry
franchira très vite, s’initiant au bouzouki, au
banjo, au violon, à l’accordéon ou
encore à la viole de gambe et évoluant entre
rock, folk, jazz, baroque et manouche … Multipliant les
scènes, qu’elles soient microscopiques ou au
contraire énormes, le multi-instrumentiste commencera
à écrire en 2017 et prendra rapidement gout
à l’exercice, devenant rapidement un brillant
singer songwriter que l’on a pu découvrir avec
« Ma folie », un premier album dont il
dépeint l’atmosphère comme
étant mélo-folk-rock. Aussi à son aise
en Français qu’en Anglais, Bast Ferry nous propose
une quinzaine de compositions dans lesquelles il va essayer avec un
certain succès de mettre le meilleur de lui-même,
en tenant bien entendu la plupart des instruments mais en invitant
aussi à le rejoindre Cyril Lecoq aux percussions, Thierry
Mougeot à la contrebasse, Matthieu Geiger aux basses et
à la batterie et enfin Vincent Eckert à la
guitare lead sur un titre. Délicates et racées,
sensibles et sensuelles, les chansons de Bast Ferry interpellent
l’auditeur en le regardant droit dans les yeux et
c’est quelque part entre l’Orient et
l’Occident voire même parfois d’un
côté et de l’autre de
l’Atlantique que « Ma folie » va nous
emmener « En Gaspésie » pour rencontrer
un « Chercheur de lune » ou « Les
écorchés vifs », pour
s’émouvoir de « Tes larmes »
ou « Petit à petit » et pour se laisser
prendre au jeu des « Hold Down », «
Tonight » et autres « My Icelandic Dream
». Et comme toujours avec cet Alsacien au grand
cœur, ce n’est pas le flacon qui compte,
c’est plutôt l’ivresse qu’il
procure en nous offrant un peu de folk, de rock, de reggae ou tout
simplement de chanson
!
|