Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 12 février 2021
Le fruit du bazar
(At(h)ome –
2021)
Durée
40’30 – 10 Titres
https://www.alextoucourt.com/
Il s’est fait remarquer il y a une grosse dizaine
d’années avec un premier album qui mettait
l’accent sur son côté cool et
décomplexé mais avant d’être
apprécié en solo, Alex Toucourt
s’était fait connaitre avec Conscience Tranquille,
son groupe de reggae avec lequel il a donné plus de cinq
centaines de concerts. Un deuxième album publié
quelques années plus tard aura réussi
à confirmer le bon accueil du Lorrain sur la
scène nationale et internationale et c’est durant
pas moins de huit années qu’il partira sur les
routes de France mais aussi du Canada pour donner quelques quatre cents
dates, proposant en parallèle de son spectacle un conte
musical destiné au jeune public. Faut il y voir
l’impact de la pandémie sur les concerts,
revoilà cette année Alex Toucourt avec un
troisième album, « Le fruit du bazar »,
pour lequel le multi-instrumentiste ne change pas son fusil
d’épaule, persistant à proposer des
mélodies douces qui habillent des textes empreints de
mélancolie et d’espoir écrits avec un
soin tout particulier. Spécialement peaufiné au
niveau des arrangements, l’ouvrage multiplie les ballades
pop-folk mais leur associe régulièrement des
couleurs musicales assez inattendues, des ajouts de piano, de cordes ou
encore de beat-box qui apportent encore un peu au
côté charmeur d’un artiste qui sait
s’y prendre quand il est question de rendre une chanson
addictive et de faire voyager l’auditeur au gré de
ses propres envies. On y découvre des chansons comme
« Peut-être à l’automne
», « Sur ton chemin », «
Palette de colères », « My Lovely Willy
» et « La trouille » mais aussi
« A demi-mot », un duo touchant pour lequel JP
Nataf se joint à l’artiste. Partagé
entre la délicatesse, la tendresse, l’humour et
l’autodérision, « Le fruit du bazar
» nous réserve de très bons moments
dans la platine bien entendu, mais aussi à la
scène où Alex Toucourt retournera dès
que ce sera possible. En attendant, ce sont les bacs qui s’en
donneront à cœur joie dès le 5 mars !
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