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SKYLAR ROGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 février 2021
 

Firebreather    
(Blind Raccoon – 2021)  
Durée 39’02 – 10 Titres

https://www.skylarrogers.com/
 
Elle est née et a grandi dans les quartiers difficiles de Chicago et a très vite compris que seule la musique était capable de réunir les gens et de leur donner la force d’affronter leur quotidien. Puisant son inspiration dans les moments forts de sa vie, qu’ils soient terribles comme les relations non consenties dont elle a été la victime, l’accouchement de son enfant mort-né ou encore son divorce qui l’a un temps jetée à la rue, ou au contraire agréables comme la rencontre de son second époux, Skylar Rogers ne se contente pas de chanter le blues mais le vit pleinement, quand bien même elle reconnait comme influences majeures des artistes comme Koko Taylor, BB King et Tina Turner et d’autres comme AC/DC. Après un premier album paru en 2018 et des tournées avec des artistes comme Tab Benoit, Annika Chambers ou Kevin Burt, la chanteuse revient avec un nouvel opus enregistré en compagnie de Steven J. Hill et Marty Gibson aux guitares, Pete Zimmer aux claviers, Jerry Ewing à la basse et Bradley Arl à la batterie et nous propose une musique à la fois puissante et pleine de charme, un blues aux accents élargis qui puise ses sonorités du côté de Chicago bien entendu, mais aussi de Memphis, de Nashville ou encore de St. Louis. En une dizaine de pièces originales, Skylar Rogers parvient à proposer un album dans lequel on sent régulièrement les influences des artistes de la Motown et de Chess Records, un ouvrage dans lequel tout n’est pas forcément autobiographique mais où chaque mot et chaque riff est plein de sens et de sensibilité, ce qui donne à des titres comme « Hard Headed Woman », « Like Father Like Daughter », « Moving On » ou encore « Insecurities » un caractère à la fois unique et particulièrement fort. Que les morceaux en appellent à la puissance, à la rapidité, à la lourdeur ou encore à la délicatesse, Skylar Rogers trouve à chaque fois le ton le plus juste et l’intonation la plus appropriée pour qu’ils trouvent une réelle dimension, une envergure qui les rend à la fois uniques, forts et convaincants. Une telle volonté de prendre la vie comme elle vient et mordre dedans à pleines dents force naturellement le respect et l’admiration, et d’autant plus quand cela se traduit par des albums comme « Firebreather » !