Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 31 janvier 2021
Qui naît dort
plus
(Collectif Coqcigrue
– L’Autre Distribution – 2021)
Durée
64’18 – 13 Titres
https://www.facebook.com/armande.ferrywilczek.page/
Remarquée avec un premier album paru en 2018 dans le cadre
du duo Jane Is Beautiful formé avec Madeline Ardouin,
Armande Ferry-Wilczek est à la fois chanteuse, guitariste et
violoncelliste, et c’est cette fois en solo qu’elle
revient vers le public avec « Qui naît dort plus
», un album dans lequel elle se dévoile sans
aucune retenue, mettant beaucoup d’elle-même dans
les douze compositions qui se veulent souvent très intimes.
Des hauts et des bas, des rencontres et des séparations, des
joies et des peines, l’amour sous toutes ses coutures mais
aussi la mort et la résilience, c’est une artiste
particulièrement inspirée et
détachée de tout sentiment de pudeur qui vient se
confier à nous, avec en prime des invités qu'elle
a eu l’occasion de croiser sur la route, des artistes
très présents comme Loïc Da Silva qui
apporte sa guitare portugaise et son accordéon mais aussi sa
voix, comme l’artiste galicien Antonio Placer qui apporte sa
voix et signe les arrangements, et d’autres plus discrets
comme Teepu Khan, compagnon de jeu de Matthieu Chedid qui
dépose quelques mots mais aussi ses tablas sur «
Une authentique saveur ». La voix étincelante et
les instrumentations pleines de sensibilité viennent
habiller des textes empreints d’une poésie aussi
sobre que lucide et c’est durant plus d’une heure
que l’on accompagne Armande Ferry-Wilczek sur une sorte de
chemin de croix où elle nous dévoile des
œuvres intemporelles comme « En taule »,
« Volta Pra Mim », «
Rêve-Haillons », « Les vieilles boites
» et « La chanson de Nina », avant de
finir avec la relecture d’une chanson de Jacques Brel,
« Cœurs Tendres », qui ne laissera pas
les fans insensibles. Véritable plaidoyer pour une chanson
sincère et attachante, « Qui naît dort
plus » s’efforce de sortir des chemins trop bien
tracés et de ne pas tomber dans les pièges qui
rendent souvent ce que l’on appelle la chanson
française un peu trop prévisible. Un album
à retrouver dans les bacs à partir du 5
février !
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