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RANDY CASEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 janvier 2021
 

Record time    
(Frank Roszak Promotions – 2020)  
Durée 43’05 – 11 Titres

http://www.randycasey.com    
 
Il a touché pour la première fois une guitare à l’âge de douze ans, c’était une Les Paul Custom de 1969 appartenant à son voisin, et trois ans plus tard Randy Casey se retrouvait déjà sur scène pour son premier concert professionnel avec une guitare achetée à crédit … En trois décennies de carrière et une petite dizaine d’albums à son actif, celui qui a tout appris du blues et du rock en écoutant des artistes comme Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page aura connu des hauts et des bas, des scènes partagées avec Robert Cray, Melissa Etheridge, Jimmie Vaughn, Buddy Guy ou les North Mississippi Allstars et des lendemains difficiles, de quoi se forger un caractère et continuer à avancer contre vents et marrées. Deux ans après « I Got Lucky », son album le plus blues jusqu’à présent, Randy Casey a fait le pari de revenir vers son public avec une nouvelle rondelle brute de décoffrage sur laquelle on trouve onze compositions que l’artiste interprète seul et qu’il a enregistrées en seulement vingt-quatre heures passées en studio. On y remarque forcément une version revisitée du tittle track de son précédent effort, mais aussi et surtout une livraison bien fournie de nouvelles pièces qui papillonnent allègrement du côté d’un folk blues pas désagréable du tout mais aussi vers un mélange de blues, de country et d’Americana dosé avec beaucoup de soin. On se promène tout au long de ce « Record Time » avec des couleurs qui ne sont jamais sans rappeler les Elmore James, Ry Cooder, Eric Bibb et autres Bob Dylan auxquels les musiques américaines doivent énormément et c’est en découvrant les « Deep End », « Teach Me To Fall Down », « Back On The Blues », « That Train » ou « Graceland Kiss » que l’on se sent embarqué de plein gré dans une sorte de road trip dont on ne ressort pas totalement indemne. On soulignera enfin que la moitié des bénéfices de la vente de « Record Time » est reversée à Equal Justice Initiative, organisation à but non lucratif basée à Montgomery, Alabama, qui prend en charge la défense des justiciables qui se retrouvent généralement condamnés à tort pour la seule raison qu’ils n’ont pas eu les moyens de se payer les services d’un avocat. Quand la musique sert une cause juste en plus d’être agréable à entendre, on ne peut qu’applaudir le résultat !