Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow SELWYN BIRCHWOOD

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SELWYN BIRCHWOOD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 25 janvier 2021
 

Living in a burning house
(Alligator Records – 2021)  
Durée 50’42 – 13 Titres

https://www.selwynbirchwood.com/

Il a commencé à apprendre la guitare à l’âge de treize ans et a très vite été inspiré par des artistes comme Jimi Hendrix avant de s’assagir et de se laisser guider à la fin de l’adolescence par les œuvres de maîtres comme Albert King, Freddie King, Albert Collins, Muddy Waters, Lightnin’ Hopkins et plus particulièrement Buddy Guy. A dix-neuf ans, Selwyn Birchwood se retrouvera sous l’aile protectrice de Sonny Rhodes qui se prendra d’affection pour lui et qui patientera jusqu’à la fin de ses études tout en l’aidant à développer son propre style avant de l’accompagner pour son saut dans le grand bain de la scène blues américaine. La suite est faite d’enregistrements et de concerts jusqu’à ce jour de janvier 2013 ou Birchwood remportera l’International Blues Challenge à Memphis, sous l’œil avisé de Bruce Iglauer qui lui proposera un contrat sur le mythique label Alligator Records. La suite était déjà pratiquement écrite et il ne faudra pas plus de deux albums parus sur le label chicagoan, « Don’t Call No Ambulance » en 2014 et « Pick Your Poison » en 2016, pour que Selwyn Birchwood devienne un artiste international qui a joué dans les plus grands festivals d’Europe et d’Amérique du Nord et qui a remporté de multiples Awards, les moindres n’étant pas le Living Blues Award et le Blues Music Award du meilleur album révélation. Trépignant d’impatience d’avoir dû attendre aussi longtemps avant de faire son retour, le chanteur et guitariste revient cette année avec « Living In A Burning House », un nouvel effort dont il a souhaité confier la réalisation à Tom Hambridge et pour lequel il a fait évoluer son groupe en y ajoutant des claviers. Aux côté des guitares et lap steel du frontman se pressent ainsi Regi Oliver aux saxophones, Donald "Huff" Wright à la basse, Philip "Squeak" Walker à la batterie et enfin Walter "Bunt" May aux orgues et pianos mais aussi quelques guests comme Diunna Greenleaf au chant sur un titre et CeCe Teneal aux chœurs sur un autre. Quelques interventions personnelles de Tom Hambridge aux chœurs ou aux percussions et nous voilà avec un album formidablement riche dans lequel les riffs sont tirés à quatre épingles et les voix déposées avec énormément de lucidité. Sans jamais essayer de copier ceux qui lui ont forgé une parfaite connaissance du blues, Selwyn Birchwood développe son propre style, ses propres phrasés, et le fait particulièrement bien avec à la clef de véritables perles rares comme « I'd Climb Mountains », « You Can’t Steal My Shine », « Searching For My Tribe », « Mama Knows Best », « Through a Microphone » ou encore « My Happy Place » dans lesquelles rien ne manque, que ce soit au niveau de la sensualité des mélodies ou de la folie des slides. Guitariste virtuose aussi habile dans l’art de se lâcher sans retenue que dans celui de poser ses notes avec parcimonie, Selwyn Birchwood nous propose un album très réussi que l’on aura plaisir à découvrir fin janvier dans les bacs bien entendu, mais aussi très rapidement sur la route on espère. A ne pas manquer !