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JOHNNY BURGIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 janvier 2021
 

No border blues    
(Delmark – 2020)  
Durée 52’20 – 11 Titres

https://rockinjohnnyburgin.com/   
 
Les débuts d’artiste de Johnny Burgin n’ont pas été des plus faciles et après connu plusieurs échecs en tant que guitariste de blues, c’est en reprenant son apprentissage depuis le début que celui qui n’était encore qu’un jeune homme se retrouvera engagé par Tail Dragger pour jouer quatre soirs par semaines dans le West Side de Chicago où il se retrouvera à croiser le fer en compagnie d’Eddie Burks, Lurrie Bell et autres Jimmy Dawkins. Devenu un sideman apprécié, Burgin tournera bientôt en compagnie de Pinetop Perkins et de nombre d’autres grands noms avant d’être remarqué par Bob Koester, fondateur de Delmark Records, qui lui offrira ses premiers contrats en solo. Rangé des guitares durant toute la première décennie des années 2000 pour mieux se consacrer à sa famille, Johnny Burgin est revenu aux affaires en 2009, se produit désormais environ deux cent cinquante fois par an et enregistre régulièrement. Parti s’installer en Californie en 2016, le guitariste a élargi son cercle musical et c’est un nouvel album plutôt original qu’il proposait en 2020 avec « No Border Blues », ouvrage sur lequel il rend hommage au blues nippon en compagnie de divers artistes du cru qui se succèdent à la table des festivités. Essentiellement constitué de reprises, l’ouvrage nous emmène vers ce que le Japon compte de mieux comme artistes de blues et c’est avec beaucoup de réussite que Johnny Burgin et consorts se prêtent à des relectures inspirées de classiques comme « One Day You're Gonna Get Lucky », « Sunnyland », « So Crazy About You » ou encore « I Just Keep Loving Her » chanté en Japonais par Mada Sukinanda, mais aussi à des titres venus du pays du soleil levant comme le « Pumpkin's Boogie » de la pianiste Lee Kanehira ou encore le superbe « Samurai Harp Attack » réunissant Kaz Nogio, Kotez et Iper Onishi sur un superbe échange autour de trois maitres de l’harmonica blues. Un dernier clin d’œil appuyé avec une adaptation de Robert Johnson qui permet à tout ce joli monde de terminer sur un « Sweet Home Osaka » pas piqué des vers qui finira de mettre tout le monde sur la même longueur d’ondes tout en énumérant nombre de villes japonaises. Parfois surprenant, toujours très enjoué, ce « No Border Blues » est une preuve évidente que le blues est et restera une langue universelle !