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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 19 janvier 2021
Last night when we were
young
(Paris Jazz Underground
– 2021)
Durée
51’41 – 11 Titres
https://www.sandrozerafa.com/
https://www.parisjazzunderground.com/
Né à Malte, le guitariste et compositeur Sandro
Zerafa est venu s’installer à paris pour
célébrer son premier quart de siècle
d’existence et deux décennies après son
arrivée dans la capitale, l’artiste a non
seulement obtenu plusieurs prix au Concours de Jazz de La
Défense mais aussi enregistré une quinzaine
d’albums en tant que sideman et quatre de plus en tant que
leader. Aussi à son aise dans la musique
brésilienne que dans le jazz, qu’il soit
traditionnel ou au contraire plus expérimental, Sandro
Zerafa est considéré comme un artiste inclassable
et c’est en proposant cette fois un cinquième
album personnel assez surprenant, bien qu’on le sache amateur
de l’exercice, qu’il nous dévoile une
autre facette de sa personnalité en revisitant quelques
grands standards américains. En duo avec le pianiste Vincent
Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur
Antoine Paganotti, « Last Night When We Were Young
» nous ramène vers un répertoire
où l’on croise aussi bien Cole Porter et George
Gershwin que Johnny Richards, Frank Loesser, Sammy Fain ou encore Jimmy
Campbell , Reg Connelly et Ted Shapiro, et c’est en y mettant
à chaque fois l’art mais aussi la
manière que Sandro Zerafa laisse ses cordes
s’exprimer avec beaucoup de richesse mais aussi et surtout de
sincérité. Immédiatement
séduit par la sensualité de « You Do
Something To Me », l’auditeur laisse le charme agir
et se régale tantôt de l’accord parfait
entre la guitare et le piano, tantôt de cette
spiritualité qui nait de la rencontre de la guitare et de la
contrebasse soutenue par des touchers de toms et de cymbales de toute
beauté. Difficile de n’en citer que quelques-unes
mais on soulignera toutefois « Who Cares »,
« Pure Imagination », « Love Is A Many
Splendored Thing » ou « If I Had You »,
des adaptations parfaitement mises en valeur par des musiciens de
qualité qui se mettent avec beaucoup
d’humilité au service de leur art. A
découvrir dans les bacs à la mi-janvier mais
aussi sur la scène du Sunside le 18 février!
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