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GHALIA VOLT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 18 janvier 2021
 

One woman band     
(Ruf Records – 2021)  
Durée 41’52 – 11 Titres

http://www.ghaliavolt.com
   
 
Sept années d’efforts soutenus auront suffi à faire de cette brillante songwriter bruxelloise une des artistes les plus en vue de la scène blues américaine, des années durant lesquelles Ghalia Volt aura longuement voyagé et gouté plus que de raisons à toutes les variantes que les douze mesures sont capables de proposer. Acclamée pour l’album « Mississippi Blend » commis en 2019 avec des complices comme Lightnin’ Malcolm, Smokehouse Brown, Dean Zucchero, Cedric Burnside, Cody Dickinson ou encore Watermelon Slim, la plus américaine des artistes du plat pays a comme tout le monde été rattrapée par la pandémie qui s’est répandue comme une trainée de poudre dans le monde entier et a pris une des meilleures décisions possibles, celle de continuer à travailler et à jouer, mais en solo pour ne pas être soumise à trop de problèmes logistiques. Obligée de travailler son jeu et son répertoire pour pouvoir chanter tout en jouant les guitares mais aussi les percussions, Ghalia Volt a longuement pris le parti de devenir un « One Woman Band » qu’elle a peaufiné en se produisant d’abord dans tout le Mississippi, puis durant l’été dans tout le pays au gré des lieux où les trains voulaient bien la déposer dans la vingtaine d’états où elle aura fait étape. Consciente du fait qu’elle disposait désormais de nouveaux arguments pour faire évoluer sa carrière, c’est durant l’automne que l’artiste se rendra aux Royal Studios à Memphis où, sous la houlette du génial Boo Mitchell, elle mettra en boite le fort bien nommé « One Woman Band », recueil de onze titres, dont neuf originaux. Rejointe à deux reprises par Dean Zucchero à la basse et par Monster Mike Welch à la guitare, Ghalia Volt laisse le talent et l’expérience parler sur un effort qui sent bon les vieux blues du delta, mais pas seulement puisque la divine chanteuse laisse entrer un peu de saveurs venues de Louisiane ou encore de Chicago tout au long d’un album marqué par des craqueries comme « Last Minute Packer », « Espìritu Papàgo », « Evil Thoughts », « Loving Me Is A Full Time Job » ou encore « Bad Apple » mais aussi par les relectures plus qu’inspirées du classique « It Hurts Me Too » et de « Just One More Time », enregistré pour la première fois en 1956 par Billy Gayles et Ike Turner. Un grand coup de cœur que l’on découvrira dans les bacs dès la fin janvier mais aussi, on l’espère, très rapidement à la scène !