| ENDRICK AND THE SANDWICHES
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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 13 janvier 2021
Green room rumble
(Autoproduction
– 2020)
Durée
37’08 – 10 Titres
https://www.facebook.com/endrickandthesandwiches/
Artiste montréalais, Endrick Tremblay est un jeune homme qui
a grandi dans la station de montagne de Mont Tremblant, au
Québec, ce qui aurait normalement suffi à lui
faire prendre gout pour le blues puisqu’il s’y
déroule chaque année un festival international
réputé. Et contre toute attente, c’est
dans des groupes de punk rock que le jeune guitariste, chanteur et
harmoniciste fera ses premières armes, bien avant
d’être invité à rejoindre
Outsiders Blues Band. La suite de l’histoire était
pratiquement déjà écrite et
après avoir fait la tournée des clubs et des bars
armé d’une fausse pièce
d’identité et avoir animé une fois par
semaine les fins de soirée à la radio,
c’est avec un premier album éponyme
qu’Endrick And The Sandwiches se retrouveront
programmés sur les plus grands
événements du Québec, avec bien
entendu un passage au Festival du Blues de Tremblant et au Festival de
Jazz de Montréal. Véritables bêtes de
scène, ces jeunes gens débordants
d’énergie nous dévoilent cette fois un
deuxième effort dans lequel ils ont compilé des
versions live d’une dizaine de titres qu’ils se
plaisent à interpréter quand ils montent sur
scène. On y retrouve donc pas moins de neuf relectures de
classiques de Junior Parker, Muddy Waters, Willie Dixon, Slim Harpo et
autres John Lee Hooker, mais aussi une pièce originale,
« Devil Does », qui ne dénote pas une
seule seconde dans un paysage où le grain rugueux du blues
roots et la folie furieuse du rock se marient avec beaucoup
d’inspiration pour nous offrir des versions tantôt
délurées, tantôt beaucoup plus sages,
de « Mystery Train », « Mannish Boy
», « PT Rider », « Trouble In
Mind » ou encore « Born In Chicago » et
autres « You Can’t Judge A Book By Its Cover
». Un trait de saxophone, une lueur d’harmonica,
des percussions entrainantes, une voix captivante et surtout un
véritable plaisir pris à mélanger et
à harmoniser tout ça, c’est ce qui
ressort spontanément de « Green Room Rumble
», un album qui se veut bien plus qu’anecdotique !
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