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KAI STRAUSS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 décembre 2020
 

In my prime
(Continental Blue Heaven – 2020)  
Durée 54’19 – 10 Titres

https://www.kaistrauss.com/

Il a atteint le cap du demi-siècle et a déjà passé plus de la moitié de son existence sur les planches, se construisant une solide réputation de bluesman en tant que fer de lance des Bluescasters de Memo Gonzalez mais aussi sous son propre nom et dépassant très largement les frontières de son Allemagne natale pour conquérir l’Europe entière bien entendu, mais aussi l’Amérique. Disciple des plus grands maîtres du genre, Kai Strauss a puisé ses influences chez Guitar Slim, Luther Tucker, les trois King, Otis Rush ou encore Magic Sam, et c’est en rendant hommage au blues des seventies qu’il nous dévoile en cette fin d’année un sixième effort personnel plein de belles choses. Superbement accompagné par un groupe de classe internationale composé de Brend Simon aux guitares, Paul Jobson aux claviers, Kevin Duvernay à la basse, Alex Lex à la batterie, Christian Rannenberg au piano, Nico Dreier à l'orgue, Thomas Feldmann aux harmonicas, Sax Gordon au saxophone, Alex Lee-Clark à la trompette et Brian Thomas au trombone, le chanteur et guitariste va venir nous présenter pas moins de neuf pièces originales, parfois autobiographiques et souvent pimentées de funky blues à l’ancienne, mais aussi deux reprises, « You’re Killing My Love » de Michael Bloomfield et Nick Gravenites, un titre superbement repris par Otis Rush, et « Down On Bended Knee » de Johnny Copeland. Séduit dès les premières mesures de « Going To London », on embarque immédiatement dans le train de « In My Prime » et on accompagne Kai Strauss dans des craqueries comme « Guest In The House Of The Blues », « World Crisis Blues » « Put That Bottle Down » ou encore « Wait A Minute Baby », de véritables machines à groover et à mettre le public en transe avec de superbes licks de guitares, des parties d’orgues, de claviers et de pianos de toute beauté et enfin des arrangements de cuivres particulièrement réussis et mis en place par l’indispensable Sax Gordon, devenu depuis des années une véritable référence mondiale en termes de cuivres. Que l’on soit un vieux routier des douze mesures qui en a déjà vu d’autres ou un jeune fan de guitare qui apprécie le beau jeu et le feeling, le résultat sera forcément le même et ne manquera pas de déclencher un copieuse salve d’applaudissements. Un album à se procurer de toute urgence !