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Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 décembre 2020
 

Bisolaire
(Microcultures – L’Autre Distribution – 2020)  
Durée 38’29 – 11 Titres

http://fredda-music.com  

Elle est née dans les Vosges et a grandi sur les bords de la Méditerranée, non loin de la Canebière, mais ce sont les voyages et en particulier ceux qui l’ont emmenée vers les Etats Unis qui ont forgé son amour pour des musiques comme le jazz, le blues ou encore l’Americana. De ses séjours à New York et à La Nouvelle Orleans, Fredda rapportera toute une matière qu’elle perfectionnera au Chichester College pour commencer, puis à la Music Academy International de Nancy où elle a suivi une formation de guitare. Chanteuse à l’approche très jazzy, celle qui deviendra parisienne à l’aube du troisième millénaire proposera divers ouvrages mais aussi de collaborations, avec son compagnon Pascal Parisot entre autres. Pour « Bisolaire », son sixième effort personnel, Fredda a décidé de délaisser quelque peu les cachets folks de ses premiers ouvrages pour mieux mettre l’accent sur un songwriting à la Française tout en nous racontant, une fois encore, des histoires de voyages, des tranches de vie à la fois personnelles et de temps à autres un peu fantasmées. Composées à la guitare puis finalisées au piano, les onze chansons de « Bisolaire » en appellent à toute une multitude d’instruments apportée par son alter ego à la ville comme à la scène, mais aussi à nombre de samples choisis par Nicolas Repac, co-arrangeur d’un album où l’organique se marie très bien avec l’électronique, où les synthés flirtent allègrement avec l’harmonica et où le Wurlitzer répond avec beaucoup de grâce à la guitare. La voix bien posée, Fredda s’autorisera à passer de la femme fragile à la femme déterminée, et parfois même fatale, et c’est comme autant de petites grappes gorgées de vécu que des titres comme « J’efface », « Primitive », « Se souvient-il », « Tucson » ou encore le duo « Appartiens à une île » avec Pascal Parisot viennent prendre toute leur ampleur dans une platine qui ne s’est jamais aussi bien portée qu’en nous les jouant. Lauréate du Printemps des Poètes en 2011, Fredda confirme que son talent ne cesse de croitre depuis et qu’à force de travail et de passion, on peut proposer de façon régulière des œuvres aussi abouties que « Bisolaire ». Dans les bacs depuis mi-novembre !