Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 12 décembre 2020
Faith in the blues
(Montrose Records
– 2020)
Durée
49’24 – 12 Titres
https://www.facebook.com/SamBarlowBand
https://www.montroserecords.net/
Jeune et brillant chanteur, guitariste et harmoniciste texan de 26 ans,
Sam Barlow s’est forgé un style et une
réputation en se produisant dans les bars et les clubs
d’Austin où il a su démontrer toutes
ses aptitudes à jouer le blues bien entendu, mais aussi le
rock. Non content d’avoir croisé le fer avec des
icônes comme Jimmie Vaughan ou Elvin Bishop, celui qui a
été désigné King Of The
Blues en 2010 lors d’une compétition à
El Paso revient aujourd’hui avec un nouvel album, «
Faith In The Blues », dans lequel il sous livre avec une
certaine forme de dévotion sa propre vision des douze
mesures, et il faut bien reconnaitre que Barlow ne manque pas de force
de conviction quand il s’engage sur ce sujet. Rejoint
à l’occasion par les chanteuses Annika Chambers et
Maribel Rubio, l’artiste s’est entouré
de musiciens comme Anthony Movsesian, Joseph Seltzer, Israel
“Izzy” Aguirre, Dave Hamilton et Erwin Solbach,
réunis sous le nom de True Blues Band, et c’est en
parfaite harmonie que chacun s’efforce de livrer le meilleur
de lui-même pour que l’on en arrive à
des blues dans lesquels on trouve beaucoup d’âme et
de superbes relents venus de la country, du blues rural, du Texas blues
et bien évidemment d’un rock riche et
dégoulinant de guitares, un terrain de jeu taillé
sur mesure pour la guitare du virtuose. Enregistré chez
Montrose Records par Richard Cagle, mixé et
masterisé par James Hoover, « Faith In The Blues
» fait la part belle à des compositions
personnelles bourrées d’anecdotes
tirées d’histoires vraies mais n’en
oublie pas pour autant de laisser un peu de place à des
standards et en particulier à une version richissime du
« My Babe » de Willie Dixon en duo avec Annika
Chambers. Des titres très rock jusqu’aux parties
plus purement blues, il y en a pour toutes les sensibilités
sur cette nouvelle rondelle où absolument rien ne
pêche par négligence, tant au niveau de la
rythmique que des parties de guitares ou encore de claviers. On y a
joute de belles harmonies vocales et une production soignée
et voilà une affaire rondement menée qui devrait
très rapidement trouver un écho de notre
côté de l’Atlantique !
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