|
|
|
|
|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mercredi, 02 décembre 2020
AMAHIRU
https://www.facebook.com/AmahiruOfficial/
Une rencontre téléphonique avec
Frédéric Leclercq (Ex-Dragon Force, Sinsaenum,
Kreator) qui nous présente Amahiru, le groupe qu'il a
créé avec la guitariste japonaise Saki (Mary's
Blood, Nemophila). Il nous parle de leur album éponyme sur
lequel on retrouve également Coen Janssen (Epica) et Mike
Heller (Fear Factory, Raven) ainsi qu’Archie Wilson au chant.
Une rencontre de talents pour un album original aux accents hard,
heavy, prog et thrash saupoudrées de sonorités
asiatiques. Une petite pépite en ce temps ternes.
Salut Fred, peux-tu nous
présenter le groupe Amahiru, et tout d'abord pourquoi ce nom
? Ça a une signification particulière ?
On cherchait un nom de groupe et je pars du principe que c'est mieux
d'arriver avec un mot inventé plutôt qu'un mot qui
existe déjà car dans le metal, tout commence
à être déjà pris. Pour
Sinsaenum, au départ je voulais appeler le groupe
« Dead Souls » car on a un morceau qui s'appelle
comme ça et je trouvais que ça sonnait bien, mais
je me disais aussi que ce n'était pas très
original. Et quand j'ai cherché sur internet, j'ai
trouvé pleins de groupes qui avaient
déjà ce nom. Et en discutant avec Joey Jordison,
il m'a dit que ce serait mieux d'inventer un nom de groupe. Et j'ai
gardé son idée, car c'est lui qui a
trouvé Sinsaenum, et je l'ai appliqué pour
Amahiru. En fait, j'ai fait un rêve et quelqu'un me disait de
signer mon groupe Amahil le 13 Septembre. C'était
étrange, et quand je me suis réveillé,
j'ai cherché Amahil. Et si on se devait le faire
à la japonaise comme c'est une langue qui fonctionne en
syllabaire, en gros les mots ne se finissent pas par une consonne, et
donc le "Hil" se transformerait en "Hiru". J'ai envoyé un
message à Saki pour avoir son avis et savoir si cela voulait
dire quelque chose. Elle m'a répondu que ça ne
voulait rien dire, mais que ça sonnait bien. Et en cherchant
un peu plus, j'ai vu qu’Amahiru cela veut dire "13" en
basque, mais ça s'écrit avec un H, Hamahiru. J'ai
trouvé que cela faisait beaucoup de coïncidences
avec mon rêve, et donc on a décidé de
le garder. Voilà pourquoi on s'appelle comme ça.
Sinon le groupe est composé de Saki qui est japonaise et qui
joue de la guitare dans un groupe qui s'appelle Mary's Blood et un
autre Nemophila. Son groupe ouvrait pour Dragon Force et on est
restés en contact depuis. On est devenu amis et c'est comme
ça qu'on a décidé de monter ce groupe
ensemble. Ensuite il y a Coen Janssen au clavier, qui joue avec Epica,
et à la batterie on a Mike Heller de Fear Factory et Raven,
et au chant c'est Archie Wilson, qui ne joue pas dans des groupes
connus, mais qui gagne à être connu car c'est pour
moi un des éléments forts de cet album. Quant
à moi, je joue de la guitare et de la basse et j'ai beaucoup
composé, et je me suis occupé de la production.
Comment vous est venue
l'idée de créer ce groupe avec Saki ?
C'est tous les deux. Comme je te disais, on est amis, et quand tous les
éléments sont réunis comme avec elle.
Elle joue bien de la musique, elle est sympa, on s'entend bien, tout
est coché pour, pourquoi pas faire quelque chose ensemble.
L'idée est venue au fur et à mesure qu'on s'est
croisés. Quand j'allais régulièrement
au Japon, on en discutait, et on s'est rencontrés de
manière plus officielle avec son manager et son label avec
qui je bossais avec Dragon Force et Sinsaenum et je crois
même que Kreator y est aussi. Et comme ça
intéressait tout le monde, on s'est lancés. C'est
l'avantage d'avoir déjà un pied dans le business,
on ne passe pas par la case "répète dans le
garage". Avec notre petite réputation au Japon, elle avec
ses groupes et moi avec les miens, ça nous a ouvert des
portes plus rapidement.
Et ensuite comment on
recrute des mecs comme Coen Janssen et Mike Heller ?
Tout simplement parce que c'est des amis. On s'entend bien. Coen, on a
tourné ensemble en 2015 et on est resté en
contact. Quand à Mike, on s'est rencontré en
Australie et on s'est recroisés au Japon au moment
où j'étais en train de finaliser
l'écriture des textes avec Saki, et il jouait avec Raven
là-bas. On s'est vu, on a passé la
soirée ensemble. Mais il faut que je t'explique
qu'à la base, le batteur avec qui je voulais travailler
c'était Sean Reinert, le batteur de Cynic. Malheureusement
il est décédé en début
d'année 2020. C'était pareil, une histoire
d'amitiés et de sympathie. On voulait même faire
un album de jazz fusion ensemble, un truc qui n'avait rien à
voir avec le metal. Mais ça n'a jamais eu l'occasion de se
faire. Et quand j'ai monté le projet d'Amahiru, c'est
à lui que j'ai pensé. En plus, c'était
quelque chose un peu à contre-emploi de ce qu'il faisait. Ce
que tu entends sur l'album, hard rock heavy metal un peu
mélodique, technique, mais pas comme du Cynic.
Malheureusement, pour des raisons d'emploi du temps, il n'a pas pu
enregistrer l'album en studio. Il n'a pu faire qu'un seul morceau qui
servait de test. Et par la suite, malheureusement, il nous a
quittés. Et on a conservé le morceau en hommage
et on le retrouve sur tous les supports. Et donc du coup, j'ai
contacté Mike, qui était disponible pendant
quelques temps, et il a enregistré les batteries.
Ça peut paraître compliqué vu de
l'extérieur de trouver des gens pour faire des albums, mais
quand, comme moi, tu fais ce métier depuis une vingtaine
d'année, la plupart de mes contacts sont des musiciens plus
ou moins connus, donc pour moi finalement c'est simple. Mais le
critère est qu'il faut que ce soit des gens avec qui je
m'entends bien. Si c'est pour faire un line up avec des gros noms mais
qui n'ait pas une connexion ou un feeling derrière,
ça ne m'intéresse pas.
Tu l'as dit, c'est toi
qui as composé, mais comment avez-vous travaillé
pour cet album car vous n'êtes pas vraiment à
proximité les uns des autres ?
Ce n'est pas trop un problème pour l'enregistrement. Comme
ce sont des musiciens pro, ils ont chacun leur home studio et donc je
n'ai pas besoin d'être derrière eux. On peut
discuter par mail, ou par téléphone
quand il y a besoin de définir certaines choses.
Et comme je leur fais confiance, je leur laisse une marge de
manœuvre assez importante. Ce que Mike par exemple m'envoyait
était super à 90% et je lui demandais
s’il pouvait changer cette partie-là ou un autre
petit passage, et hop c'était fait. Par contre pour ce qui
est de la composition elle-même, l'idée
était que ce soit Saki et moi qui travaillions ensemble. Au
retour d'une tournée avec Sinsaenum, je me suis
reposé, puis j'ai enchaîné avec cet
album pour lequel j'avais déjà quelques
idées. Et les idées se sont
enchaînées, et Saki en avait moins car elle
sortait de la fin de la compo d'un album avec son groupe. Je me suis
dit que c'était important d'aller au Japon pour finaliser
tout ça et vraiment travailler avec elle pour qu'elle ne se
sente pas lésée car c'était notre
projet à tous les deux. Un morceau comme « Ninja
No Tamashii », l'instrumental, j'ai composé
ça à 95%, je pense que c'était de le
faire avec Saki, dans la même pièce pour qu'elle
puisse donner son avis, apporter des changements si besoin, pour
qu'elle participe et qu'on ressente les morceaux tous les deux.
C'était vraiment important de faire ce travail de
finalisation ensemble. Pendant trois semaines, on a passé
tous les morceaux en revue. On en a recréé
ensemble. On a bossé sur des arrangements.
Il y avait des
mélodies ou des riffs que tu avais
déjà en stock ou bien tout est venu de votre
collaboration ?
J'avais quelques trucs qui étaient
déjà en stock. Je pense au refrain de «
Hours », le riff principal de « Innocents
», sinon le reste est venu de cette collaboration avec Saki,
de mon rapport avec le Japon car j'adore ce pays. Et faire une
collaboration avec un Français et une Japonaise,
ça motive. Tu te dis que c'est génial, on va
pouvoir aller dans cette voie là. Pour simplifier, dans
Dragon Force j'étais plutôt muselé,
même si j'ai composé les 3/4 de l'album
« Reaching Into Infinity », il y avait un cahier
des charges à respecter parce que ça s'appelle
Dragon Force et les gens attendent certains trucs comme des solos qui
speedent, voix aiguës tout le temps … Il y a des
choses que tu ne peux pas faire et cela m'ennuie. Tandis que
là, avec Saki, j'avais totale carte blanche. Donc j'ai pu
pleinement m'exprimer. Les gens qui ont écouté et
aimé « Reaching Into Infinity »
retrouveront dans « Amahiru » des compositions sans
muselière. Donc c'était pas trop du stock, mais
vraiment des musiques inspirées par nos deux inspirations.
Pour les textes aussi,
vous abordez des thèmes assez larges ?
Oui, c'est assez large. C'est un peu autobiographique ou un peu
fantaisie. Tu vois, « Samouraï », c'est ce
que je peux imaginer de ce peut être un samouraï sur
un champ de bataille. Je ne prétends pas avoir
écrit du Baudelaire tu vois, c'est juste qu'il faut que le
texte colle bien avec la musique, et que ça raconte des
histoires. C'est comme ça que je vois la musique. Je prends
souvent comme exemple « Hey Stoopid » d'Alice
Cooper. Il y a des thèmes sérieux, d'autres plus
légers et assez divers au niveau musical, mais il y a ce
sentiment de "on se sent bien". Et c'est ce que je voulais faire avec
« Amahiru » car j'aime bien « Hey Stoopid
» (Rires),
même si l'univers musical est bien différent avec
du thrash, du prog. Un morceau comme « WTTP »,
c'est totalement autobiographique. Il est sept heures du mat, je suis
encore debout et j'avais dit que je ne le ferais plus. Bon
là, c'est du vécu (Rires). C'est
léger, c'est la fête, ça va
parfaitement avec le morceau. « Hours » c'est un
couple qui ne s'entend plus et qui se retrouve après. Bon
c'est pas le cas pour moi car je suis le plus heureux des hommes avec
mon mariage, mais ça m'est déjà
arrivé avant. Ce sont des histoires qui sont simples. Je
n'avais pas besoin de parler de dragons ou de futurs. Je n'avais pas
besoin de faire du glorieux. Je peux écrire sur
des sujets qui me parlent plus. « Innocent », c'est
quelqu'un qui paraît charmant, mais en fait, il y a un peu de
traîtrise derrière tout ça. Donc des
constats, du vécu, mais sans trop se prendre la
tête.
Vous avez
utilisé des instruments typiquement japonais mais au final,
même si il y a des touches de metal japonais, vous n'avez pas
plongé totalement dedans ?
Non. Le but était de faire quelque chose d'universel, de
mondial plutôt, et l'intérêt
était que l'Orient rencontre l'Occident tu vois.
C'était faire un mélange des deux. Il y a un
Français et une Japonaise et on voulait un
mélange de cultures. Beaucoup de passages qui sonnent
asiatiques viennent de moi. L'intérêt que je porte
au Japon est proportionnel à celui que Saki porte aux
groupes occidentaux. Et c'est bien car ça m'a permis de
plonger dans ces sonorités asiatiques, mais avec son point
de vue à elle. Et c'était super
intéressant pour moi qui suis fasciné par le
Japon et la musique asiatique. Et avoir un virtuose du shakuhachi, un
instrument à vent traditionnel japonais, comme Kifu
Mitsuhashi qui est très reconnu là-bas, que moi
personnellement je ne connaissais pas, c'est valorisant. C'est Saki qui
a eu son contact et il est venu sur des compositions à elle.
On a des samples sur l'album, mais avoir un joueur comme lui qui joue
sur « Ninja No Tamashii » qui est la traduction de
Ninja Spirit qui est mon jeu vidéo
préféré. C'est des petits trucs dans
ma tête qui me réjouissent.
On sent
déjà dans cette interview que tu as pris beaucoup
de plaisir à faire cet album. D'ailleurs quand on regarde de
plus près la set list, il y a trois morceaux instrumentaux,
trois morceaux stylés Japon, et le reste plus classique dans
le style rock metal, il fallait trouver cet équilibre ?
Comme tu dis, ce n'est pas un enthousiasme qui est feint. Ça
a été composé rapidement,
enregistré rapidement, bon on a mis un peu de temps pour le
sortir à cause de petits soucis, puis ensuite la Covid qui a
encore repoussé tout ça. Et même si cet
album est fini depuis presque un an maintenant, je suis encore
enthousiaste comme si on avait fini de l'enregistrer et de le mixer il
n'y a que quelques jours. Je trouve que c'est vraiment un super album.
Différent en tous cas avec ceux que j'ai pu faire avant.
Mais c'est vrai que la balance est bonne sur tout l'album et on
retrouve quand même ces touches asiatiques sur quasiment tous
les morceaux. Je trouve qu'il y a beaucoup de liants entre les titres.
Coen par exemple, avec son clavier, aide beaucoup à
ça, et la voix d’Archie qui permet à
l'album de garder une cohérence.
Il apporte une certaine
puissance qui contraste bien avec la douceur de certains passages ou
certaines sonorités.
On mettait des noms comme ça sur la table pour le chant, et
le label de Saki je crois avait suggéré Marc
Hudson de Dragon Force. Alors oui, c'était facile pour moi
de lui demander. Mais au fur et à mesure que l'on composait,
on s'est aperçu que ce n'était pas la voix qu'il
nous fallait. Ça aurait été bien, mais
ce n'est pas ce qu'on recherchait vraiment. Ça n'aurait pas
eu le même impact en fait. Et j'ai pensé
à Archie. Le jour où je lui ai envoyé
la démo de « Bringing Me Down », je lui
ai dit que sa voix pourrait sûrement coller parfaitement avec
ça. Il a essayé et quand on l'a entendu, on s'est
dit que ça y est, on a trouvé notre
voix. Et c'est là que tout s'est
décidé.
Qui a eu
l'idée de cette petite virgule musicale qu'est «
Waves » et pourquoi ce morceau si calme juste avant la furie
« Samurai » ?
J'aime bien ces idées de calme avant la tempête.
Ce morceau fait partie de ceux composés au Japon. La plupart
des titres, on les avait fait avant et on s'était
retrouvés pour les fignoler. Mais certains, dont celui-ci,
on les a écrits là-bas. On avait fait la
fête la veille, on était un peu
fatigués et elle a pris sa guitare, et on a
envoyé quelques notes. C'était cool, naturel,
doux. Le morceau allait à l'encontre de «
Samouraï », de « Vanguard », et
on s'est dit que c'était bien, que c'était nous
aussi. Du coup, j'ai rajouté des touches un peu prog
seventies à la Scorpions comme « Night Lights
» sur l'album « In Trance », le morceau
instru à la fin. J'aime bien ces atmosphères
d'albums comme ça, comme « King For A Day
» de Faith No More qui souffle le chaud et le froid tout le
temps. Je n'aime pas les albums où tu retrouves dix fois le
même morceau. Et je trouve que depuis une vingtaine
d'années tu as beaucoup de groupes qui jouent la
sécurité. Ils vont faire tout le temps
à peu près la même chose, histoire de
ne pas perdre leur public. J'aime quand les albums sont
diversifiés. Quand tu as ton son de guitares, tes riffs, une
voix, tu dois pouvoir te permettre de temps en temps de diversifier tes
compos. J'aime bien avoir des playlist comme dans cet album, diverses.
Vous avez fait comment
pour les clips, que ce soit « Hours » ou
« WTTP », entre les confinements des uns, les
interdictions de se déplacer …
Ça a été tourné en
février de cette année. Je suis allé
au Japon pour retrouver Saki et Archie nous a rejoints. J'en ai
profité pour rester trois semaines je crois.
C'était censé être avant la
tournée avec Kreator. Du coup on a fait le clip
là-bas. Les autres étaient occupés,
c'est pour ça que ça se focalise sur Saki, Archie
et moi. Et déjà, les premiers effets du Covid se
faisaient ressentir là-bas. Il y avait des concerts qui
étaient annulés, plus de papier toilette. Je ne
savais pas si je pourrais avoir mon vol pour rentrer. On
était un peu dans l'attente de ce qui allait se passer. Je
suis rentré, et je suis allé directement faire le
clip avec Kreator en Allemagne. Et le soir, on finit de parler de la
tournée, on se donne rendez-vous dans deux semaines. Je
reçois un message de ma femme qui me dit que les concerts de
plus de mille personnes sont interdits. Donc j'avertis tout le monde
que L'Olympia va sûrement être annulé et
j'ai juste le temps de rentrer en France avant la fermeture des
frontières.
C'était un
projet que vous aviez en commun depuis longtemps, je veux dire sans
cette pandémie, avec toi qui as rejoint Kreator, vous auriez
quand même sortie cette pépite maintenant ou bien
elle serait venue plus tard ?
Ah non. Bien au contraire. Le projet était
déjà terminé. On peut même
dire que ça l'a décalé dans la sortie
de l'album. Car c'est pas idéal de sortir un album sans
pouvoir le défendre en live tu vois. Mais finalement, le
sortir maintenant, au moment où tout le monde n'a pas
vraiment le moral n'est pas un désavantage. Car c'est quand
même un album positif. Si les gens arrivent à
trouver un peu de réconfort à travers notre
musique c'est bien. A la base, on voulait le sortir plus tôt
pour pouvoir quelques petits concerts l'été,
quelques festivals, ou sur des dates acoustiques comme l'avait fait
Angra en faisant une tournée des FNAC. Jouer avec Loudblast
qui a aussi décalé la sortie de son album.
Ça aurait pu être sympa. Il y avait pleins de
petits plans comme ça.
Est-ce que tu pourrais
définir le groupe en deux ou trois mots ?
Mélodique, mélodique, mélodique
… (Rires)
Pour moi c'est ce qu'il y a de plus important. La mélodie
prime sur tout. Ou alors Mélodique, diversifié,
positif.
Quel est le dernier album
ou le dernier morceau que tu as écouté ?
Alors ce matin j'ai écouté Unleashed, «
Shadows In The Deep Lyrics ». En fait ça fait un
bout de temps que j'avais un riff dans la tête. Et on se
lève ce matin, et je me dis que j'ai un bon riff, mais je
crois que ça appartient à un autre groupe. Et
ça n'a pas loupé, c'était le riff de
Unleashed, « Shadows In The Deep Lyrics ». Et
j'étais bien dégoûté !
Voilà, tu sais absolument tout de ma vie !! (Rires)
Merci beaucoup pour cette
interview. Et j'ai bien aimé cet album !
Merci à toi pour cette interview. Content que cet album te
plaise. Et surtout portez-vous bien, faites attention à vous.
Propos recueillis par
Yann Charles
|
|
|
|