Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow OLE FRIMER BAND

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

OLE FRIMER BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 08 décembre 2020
 

Live in Eppingen
(Katti Records – 2020)  
Durée 49’14 – 8 Titres

http://www.olefrimer.dk

Incontournable sur la scène blues scandinave, Ole Frimer est un chanteur et guitariste danois qui exerce ses talents depuis plusieurs décennies et qui a produit plus d’une quinzaine d’albums, dont nombre d’entre eux au sein du groupe Blue Junction. Remarqué dans toute l’Europe mais aussi aux Etats Unis où son album « Live At Blues Baltica », enregistré au Eutin BluesFest en Allemagne et paru en 2015, a fait sensation, le bluesman revient cette année avec un autre album live, lui aussi enregistré en Allemagne mais cette fois à Eppingen, dans la région de Stuttgart. Accompagné de Niels Ole Thorning aux ivoires, Jesper Bylling à la basse et Claus Daugaard à la batterie, Ole Frimer se lance dans un véritable récital dans lequel on retrouve une moitié de pièces originale et une autre de reprises empruntées à Albert Collins, Eddie Boyd, Eric Clapton et Jeff Beck, de quoi mettre en joie les amateurs de belles guitares, mais pas seulement puisque les parties de piano et d’orgues sont particulièrement bien mises en valeur également. Fort d’un toucher de cordes très personnel et d’une voix plus qu’intéressante mais aussi de véritables talents de songwriter, l’artiste s’en vient nous convaincre avec une set list superbement équilibrée et avec une prestation soignée qui met parfaitement des titres comme « Sheltered Roads », « The Blues Is Here To Stay », « Why Are You Stayin’ » ou encore « Got A Mind To Travel » et « Brush With The Blues ». Aussi séduisant dans les shuffles que dans les slow blues, capable d’apporter une pointe de soul et beaucoup de feeling quand le besoin s’en fait sentir, le Ole Frimer Band nous tient incontestablement la dragée haute avec un album plein de malice et d’entrain, une de ces rondelles qui finissent par mettre tout le monde d’accord, des fans de Slowhand jusqu’à ceux de Roy Buchanan et même de Carlos Santana à qui le guitariste emprunte de temps à autres quelques phrasés. Voilà une fois de plus la preuve que si le blues est venu jusqu’à nous par l’entremise des pionniers américains du genre, les Européens ont réussi à s’en approprier les codes et les valeurs et à se hisser au niveau de leurs modèles, voire même à les dépasser. Déjà disponible !