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JD3 & THE JONDO TRIO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 26 novembre 2020
 

Something good
(Autoproduction – 2020)  
Durée 44’23 – 11 Titres

https://jd3band.com/

Remarqué avec un premier album éponyme publié en 2012, The Hondo Trio est une formation créée autour du chanteur et guitariste Nate Mosley et du batteur Paul Osborn qui ont été rejoints par le bassiste Stu Way peu de temps avant leur première réalisation. Evoluant dans un mélange de style où le rock chrétien se teinte de swamp stomp, de rock sudiste et de blues, ceux que l’on appelle également JD3 marchent allègrement dans des traces qui vont de Stevie Ray Vaughan à Otis Redding en passant par Creedence Clearwater Revival. Evoluant en quartet depuis 2016, lorsque Mosley, atteint d’un cancer, a du se faire reconstruire la mâchoire et a connu des problèmes de chant qui ont conduit le groupe à engager Chris Dafforn aux claviers et aux cuivres, les Américains nous présentent cette année leur troisième album, « Something Good », dans lequel ils affichent toujours la même envie de laisser les guitares s’exprimer librement mais où ils construisent également à leur manière un blues varié et coloré avec des relents de bayou bien entendu, mais aussi avec des accents venus du Texas ou encore de la West Coast. Sans sombrer dans l’excès de sainteté et dans les louanges à outrance, JD3 & The Jondo Trio n’oublient quand même pas de prêcher pour leur paroisse avec parfois quelques petites lourdeurs fort heureusement compensées par de véritables élans de générosité de la part des guitares, par des cuivres toujours très inspirés et par des ivoires qui n’en finissent plus d’emmener le tout vers le haut. On se laissera donc porter par des titres comme « Restless Soul », « Tangientially », « Holding G On Tight » ou encore « Rocks At The Moon » mais aussi par un « Try, Try, Try » servi avec tellement de conviction qu’on le sentirait bien capable à lui seul d’aller convertir la moitié des grains de sable du désert. S’il est toujours délicat pour un Européen d’envisager la rencontre du rock et de la religion, la recette a tendance à plutôt bien fonctionner de l’autre côté de l’Atlantique, un état de fait qu’il faut aujourd’hui prendre en compte en reconnaissant que quand ça sonne, c’est finalement bienvenu. Et dans ce cas précis, ça sonne grave !