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REST IN GALE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 19 novembre 2020
 

Tombola
(Jarane – Kliss Records – 2020)  
Durée 40’53 – 10 Titres

https://www.facebook.com/RestInGale/

C’est à Romainville que le groupe a vu le jour en 2014 autour de ses deux fondateurs, le chanteur Julien Howler et le guitariste William Rains, et très vite les deux complices ont fait le pari de partir à Londres avec comme ambition de s’installer là-bas et d’y vivre de leur musique. Malheureusement, à part les trottoirs londoniens et les barques de Regent’s Canal, peu de lieux s’intéresseront véritablement à eux et c’est porteurs de petits parasites responsables de la gale qu’ils rentreront finalement en Seine Saint Denis, avec pour seul vrai souvenir de cette expérience un nom plein de second degré, Rest In Gale. C’est avec beaucoup plus de fortune qu’ils s’adresseront bientôt au public français avec de nouveaux complices à leurs côtés et après deux EPs, « God Bless Jacob Delafon » 1 et 2, et une victoire au Tremplin Rolling Stone France, c’est un premier album qu’ils nous dévoilent pour la fin de l’automne. Bul Montgomery aux claviers, Volker Saux à la basse et Louis Nadau à la batterie complètent le line up et c’est dans une démarche pleine de démesure et d’exagération que Rest In Gale se lance dans un album complètement halluciné, une rondelle qui part du rock psyché pour s’en aller jusqu’au pub rock en passant par des accents orientaux, par des relents venus du chant grégorien ou encore par quelques colorations qui rappellent les cabarets des années 30. La voix d’outre-tombe de Julien finit d’installer une atmosphère à la fois étrange et attirante, mélange de fête foraine et de Rocky Horror Picture Show, et c’est à force de compositions totalement habitées comme « Page Blanche », « Bateau Ivre », « Pushful Grin » ou encore « The Evil Electric All » que Rest In Gale en arrive à un ouvrage quelque peu schizophrène, un de ceux pour lesquels la démesure est la seule véritable raison d’être. Des refrains étranges dans lesquels l’Arabe et l’Anglais font bon ménage, des ambiances moites et oppressantes, voilà une « Tombola » dont on ressort gagnant à chaque fois !