Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DOO THE DOO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 novembre 2020
 

Fishbone juice
(Autoproduction – 2020)  
Durée 45’48 – 12 Titres

https://www.facebook.com/DooTheDoo/

Trois décennies passées sur les routes du blues avec pas moins de onze albums et entre deux et trois milliers de concerts méritaient bien un retour gagnant de Doo The Doo sur le devant des bacs et c’est une fois encore en ayant le nez creux que les Quimpérois sont partis faire un tour en studio en février dernier, juste avant le confinement, pour en revenir avec une rondelle de douze titres qui sent bon le blues et le rock’n’roll, le tout avec des relents de chili con carne, de hot tamales, de catfish et même d’alligator grillé ! Incontournables sur la scène française, les frères Jazz, Jimmy au chant et aux guitares et Elmor au chant et aux harmonicas déboulent en compagnie d'Anthony Stelmaszack aux guitares, de Mig Toquereau à la basse et de Philippe Carnot à la batterie  à mais aussi de Cedric Le Goff aux claviers, de Gilles Avoine à la basse sur deux titres et Madiane Diop aux congas sur « Sweet Lies », pour nous faire bouger les hanches et taper du pied à grand renfort de pièces originales dont ils ont le secret. C’est ainsi que l’on se fraie un chemin sur les routes d’un blues finistéro-étasunien au son des guitares pleines de saveur et des harmos débridés d’un groupe qui manie le blues avec une force, un charisme et un talent naturel qui tire le tout vers le haut grâce à de véritables perles rares comme « This Loneliness », « The Honeyman Can », « Break It Up Baby », « Looks Like Rain's Gonna Pour Again » ou encore « Why Did You Break My Heart », des titres au charme tantôt un brin vintage, tantôt plus actuel, qui finiront de nous emmener vers un final qui n’est autre que « Let’s Have A Pachanga ! », un titre qu’ils avaient pour habitude de jouer avec Paul Orta et qui aurait sans doute résonné fin avril 2019 à Bain de Blues, festival où les deux formations étaient programmées et auquel le bluesman texan a dû renoncer à deux semaines de sa disparition. Du Texas jusqu’à la Louisiane en faisant un petit détour par Chicago et même par Hawaii, Doo The Doo nous sert un superbe « Fishbone Juice » que l’on pourra se mettre en bonne place dans le creux de l’oreille dès le 4 décembre. L’hiver n’en sera que plus beau !