| PETER VETESKA & BLUES TRAIN
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Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 07 novembre 2020
Grass ain’t
greener on the other side
(Autoproduction
– Blind Raccoon – 2020)
Durée
45’36 – 10 Titres
https://peterveteskabluestrain.com/
C’est en abandonnant le nom de Peter V Blues Train pour celui
de Peter Veteska & Blues Train que le chanteur et guitariste
américain revient avec un cinquième album qui
fait regretter aux amateurs de belles musiques qu’il ait trop
longtemps mis sa carrière entre parenthèses avant
de se lancer finalement sur le tard avec le succès que
l’on connait. A l’approche de son
soixantième anniversaire, l’artiste mettait un
terme à près de quatre décennies sans
musique pour finalement revenir sur le devant de la scène en
2013 et pour proposer un premier effort en 2015 puis enchainer au
rythme d’une sortie par an à partie de 2017, un
rythme soutenu que Veteska et son fidèle batteur Alex
D’Agnese tiennent sans trop de mal et avec beaucoup
d’inspiration. Accompagnés de Coo Moe Jhee
à la basse et de Jeff Levine aux claviers, Peter Veteska
& Blues Train s’offrent en prime quelques beaux
featurings avec entres autres Mikey Jr. aux voix et aux harmonicas et
Roger Girke aux voix et à la guitare. En six
pièces originales et quatre reprises, dont celle du fameux
« Heartbreaker » de Ray Charles et celle de
« You Don’t Love Me » de Willie Cobbs, un
titre popularisé par les Allman Brothers, le groupe va
laisser le blues prendre ses marques sur un album où
l’on notera quand même quelques accents plus rock
mais aussi plus funk ou encore plus jazzy. Guitariste
virtuose, Veteska ne se prive pas du plaisir de dialoguer avec les
ivoires de Jeff Levine qui en ont vu d’autres puisque ce
dernier a joué aux côtés de Joe Cocker,
Clarence Clemons ou encore John Fogerty et qu’il
n’hésite pas à se jeter corps et
âme dans des échanges particulièrement
intéressants à entendre. C’est donc
à force de talent et d’envie que « Grass
Ain’t Greener On The Other Side » devient un
ouvrage qui monte crescendo de « Am I Wrong Pretty Baby
» qui en marque l’ouverture
jusqu’à son tittle track qui le referme en passant
par de superbes choses comme « Running Like A Dog
», « Learning The Blues » ou encore
« Thinking And Drinking », des morceaux qui ne sont
pas simplement joués par les musiciens mais bel et bien
pleinement vécus et ressentis. Un album de blues comme on
les aime !
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