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JOSEPH MARTONE à SAINT-PIERRE-LÈS-ELBEUF (76) pdf print E-mail
Ecrit par Evelyne Balliner  
lundi, 26 octobre 2020
 

THOMAS SCHOEFFLER JR. - JOSEPH MARTONE
ESPACE CULTUREL PHILIPPE TORRETON - SAINT-PIERRE-LÈS-ELBEUF (76)
Le 15 octobre 2020

https://www.facebook.com/thomasschoefflerjr/
https://www.facebook.com/martonejoe/
http://www.latraverse.org

Programmé en mars 2020, Thomas Schoeffler Jr. a pris le temps d'arriver en Normandie pour cette première partie. Le thème de la soirée va être donné. Nous allons aux USA, aux temps des films où s'entretuent les Indiens et les colons, à l'époque des westerns.

Notre invité est originaire de Strasbourg. Et il ne manque pas d'humour. Il compose, il interprète, il fait tout tout seul. Chant, batterie, harmonica et percussion, c'est le parfait one man band. Il a trois thèmes de prédilections, l'amour qui finit mal, les prisonniers, et le plus important, Jésus.

Il nous a menacé d'un final avec Patrick Sébastien. Devant le peu d'enthousiasme du public, il va se tourner vers Hank Williams qu'il tient très haut dans son estime. On a eu chaud. Il finira son set avec « La choucroute » (« Sauerkraut ») mais elle aura un gout américain.

Il était une fois... Joseph Martone. Il n'est pas donné à tout le monde d'être Italien de naissance, Américain d'adoption, et de jouer du blues façon western spaghetti. Le début du concert ressemblait à une longue et épuisante traversée du désert, une marche laborieuse, écrasée par le soleil. Un peu difficile pour les amateurs occasionnels d'accrocher à ces compositions mélancoliques, trop calmes.

Mais le ton a fini par prendre de l'ampleur pour laisser découvrir de beaux morceaux, plus rythmés, plus abordables. Il faut prendre le temps de réécouter son album pour apprécier la subtilité de la musique de Joseph Martone, le son de cette voix rauque, grave. Et ne pas oublier Mariana d'Ama qui assure le clavier, la guitare et les chœurs. Elle reste en fond de salle et pourtant, elle est bien là. Elle est la touche italienne de l'histoire musicale.

Evelyne Balliner – octobre 2020