Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 14 octobre 2020
Les années
vaines
(Autoproduction
– 2020)
Durée
33’41 – 11 Titres
http://www.vincenteckert.com
Il est né en Alsace mais une partie de son âme
erre du côté de la Bretagne et apporte parfois
à sa musique des colorations celtiques … Auteur
et compositeur, Vincent Eckert est également chanteur et
multi-instrumentiste avec quand même un instrument de
prédilection, la guitare, celle qui lui permet
d’évoluer dans un domaine où la chanson
à textes et le rock réussissent à se
rencontrer avec un certain naturel. Des tournées en France
mais aussi en Bosnie, en Allemagne et en Suisse, de belles salles
parisiennes et des passages aux Francos et au Printemps de Bourges,
cinq albums et deux maxis qui auront réussi à
attirer l’attention de la presse, c’est fort
d’un curriculum vitae conséquent que
l’artiste revient avec une nouvelle tartine, plus directe et
plus apaisée, un album enregistré en compagnie de
Mathieu Geiger à la basse et à la batterie,
Julien Beaulieu à la batterie et Isaka au piano et
à l’accordéon dans lequel il
dépose une fois encore sa poésie sensible et
colorée sur fond d’arrangements à la
fois sobres et réussis. Tantôt acoustique et
empreint d’une touche de folk très
agréable, tantôt plus électrique avec
des intonations plus directes, plus brutes, « Les
années vaines » n’est pas une
révolution, pas un tsunami capable de rebattre les cartes et
de changer la donne, mais c’est avant toute autre chose un
ouvrage très personnel, presque intime, dans lequel Vincent
Eckert se livre sans aucune retenue avec à
l’arrivée des compositions vraiment
réussies comme « La mauvaise pente »,
« L’estompe », « Canon pour
quatre saisons », « Les escaliers du
18ème » ou encore « Le conte
à rebours ». Ajoutez-y « Elle entend la
mer » et « Au fil de l’air » et
vous vous retrouvez avec un album qui joue parfaitement son
rôle de témoin d’une époque,
sans jamais porter dessus un quelconque jugement de valeur mais en la
racontant telle qu’elle est, avec ses hauts et ses bas, ses
creux et ses bosses, ses pleins et ses déliés. De
la chanson à textes comme on l’aime !
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