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Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 septembre 2020
 

Mémoires d’un enfant de 300 000 ans
(Printival – L’Autre Distribution – 2020)  
Durée 46’43 – 11 Titres

http://www.imbertimbert.fr

Transfuge de divers groupes dont le moindre n’est certainement pas Jim Murple Memorial, Mathias Imbert est un chanteur et contrebassiste qui évolue depuis 2007 sous le nom de scène Imbert Imbert et qui a fait de multiples apparitions sur les plus grands festivals comme le Printemps de Bourges ou les Francofolies, qu’elles soient de La Rochelle ou encore de Montréal. Repéré avec un premier album paru dès la création du projet, « Débat de boue », l’artiste réapparait habituellement dans les bacs tous les trois ans et après un album avec le groupe Boucan en 2019, le voilà déjà de retour en cette étrange année avec un nouvel effort au non pas moins étrange, « Mémoires d’un enfant de 300 000 ans ». Accompagné de Brunoï Zarn aux guitares, Mathieu Werchowski au violoncelle et Laurent Paris à la batterie, ce musicien étrange souvent taxé de punk, à tort ou à raison, va nous proposer un mélange totalement détonant dans lequel la chanson sait se teinter tantôt de jazz, tantôt de rock, pour nous offrir des textes qui osent dire ce qu’ils pensent et qui n’hésitent jamais à user de mots acides et de verbes forts pour mieux faire passer leur message. Ecorché vif, Imbert Imbert s’en vient donc nous conter une histoire pleine de sens, celle d’un monde qui n’en finit plus de subir les choses là où il serait tellement plus simple de les provoquer de manière plus harmonieuse et d’en profiter en toute simplicité … Cela donne quelques pamphlets au vitriol mais aussi de véritables de cris partagés entre passion, amour, colère et rage, c’est selon la manière dont chacun s’efforcera de les entendre et de les interpréter. Outre les trois parties d’un tittle track qui servent de fil rouge à l’opus, on se laissera aller à tomber sous l’emprise de « L’amour tentacules », de « Ton secret », des « Crochets des atomes » ou encore de « Tu manques à la musique », une véritable volée de bois vert mixée à Californie par Oz Fritz dont la magie avait déjà opéré sur les ouvrages de Tom Waits et autres Bill Laswell … Les harmonies sont superbes, les textes pleins de sens, il ne reste plus à ces « Mémoires d’un enfant de 300 000 ans » qu’à se trouver un public qui les accueillera à leur juste valeur, c’est certain. Sortie le 2 octobre !