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CLAUSTINTO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 27 septembre 2020
 

On est là
(Foudrage – L’Autre Distribution – 2020)  
Durée 48’24 – 10 Titres

https://www.facebook.com/claustinto/

N’essayez pas de coller une étiquette sur Lucas Ottin, elles ne tiennent pas très longtemps sur son dos tant le personnage se révèle capable de s’adapter à ses envies musicales du moment et de se fondre, tel un caméléon, à son époque. Remarqué au début de la dernière décennie avec Çubmarine, un groupe de punk rock avec lequel il a évolué en studio et à la scène, l’artiste deviendra officiellement Claustinto en 2016, se lançant corps et âme dans l’electro, la techno et le trip hop, pour finalement en revenir à ses premières amours en 2019, lorsqu’il se décidera à créer des textes qu’il habillera de sons venus du rap, de l’electro, du rock, du punk ou du gabber. Un premier EP sorti la même année lui apportera le soutien de la presse et des réseaux spécialisés et c’est après être entré dans la sélection Inouïs 2020 du Printemps de Bourges que Claustinto se laissera tenter par l’expérience d’un premier album apparu dans les bacs à la mi-septembre. Autoproclamé rap-punk-poétique, le son distillé par l’artiste en appelle de manière immodérée aux sonorités électroniques et à la drum&bass, larguant dessus un flow soutenu mais marquant également de temps à autres des pauses substantielles durant lesquelles on entre dans la poésie proposée avec une infinie délicatesse, quand bien même quelques explosions sonores nous ramènent très vite au quotidien d’un ouvrage atypique finalement intitulé « On est là ». De « Tout est vieux » à « Elle est partie loin », Claustinto va nous faire avancer à un rythme imposé en nous rappelant qu’il « Y a plein de chemins » et en se posant les bonnes questions, « Que dirons-nous ? » ou encore « C’est quoi être grand », en lâchant quelques vérités du genre « « Désolé matru » ou encore « Je n’ai rien à me reprocher » et en livrant au bout du compte un album complètement décalé, totalement décousu, et en même temps formidablement intéressant, ne serait-ce que pour son côté insaisissable. Les allergiques aux machines passeront directement leur chemin, c’est préférable, quant aux autres … Faites-vous plaisir !