Ecrit par Fred Delforge |
|
|
samedi, 26 septembre 2020
Skin in the game
(Cristal Records
– 2020)
Durée
61’57 – 11 Titres
http://www.davidlinx-official.com/
Il a vu le jour à Bruxelles mais c’est
à Paris qu’il réside et c’est
en fréquentant les plus grands musiciens
américains et en se formant en leur compagnie que David Linx
est devenu un des chanteurs de jazz les plus remarquables, si ce
n’est le plus remarquable. Une trentaine d’albums
à sa discographie ont fini de faire de l’artiste
non seulement le fer de lance du jazz européen mais aussi un
des musiciens parmi les plus audacieux et les plus innovants de sa
génération. A 55 ans, David Linx revient une fois
encore vers son public avec un nouvel effort de compositions
chantées en Anglais, des pièces originales pour
lesquelles il est accompagné par le gratin puisque
l’on remarque à ses côtés
Gregory Privat au piano, Chris Jennings à la contrebasse et
Arnaud Dolmen à la batterie, une formation coup de
cœur née d’une rencontre sur la
scène de l’Auditorium de Radio France un soir de
Saint Valentin, c’était en 2018. Rejoints par Manu
Codija qui joue les invités de marque à la
guitare, cette sorte de dream team va nous offrir le meilleur
d’elle-même sur des morceaux que David Linx
magnifie de sa superbe voix, évoluant avec autant de
génie et d’inspiration dans un rôle de
crooner qui lui va comme un gant que quand il se laisse rejoindre aux
spoken words par Marlon Moore pour deux titres, le tittle track et
« Night Wind », qui ne passent forcément
pas inaperçu. « Skin In The Game » se
révèle une fois encore comme le témoin
fidèle d’un artiste qui ne déroge pas
aux traditions en nous proposant un ouvrage à la fois
positif et optimiste, un album dans lequel David Linx met en avant la
beauté des choses et l’amour au travers de
morceaux comme « Azadi », « Changed In
Every Way », « Walkaway Dreams »,
« To The End Of An Idea » ou encore « A
Fool’s Paradise » … Si la perfection
n’est pas de ce monde, au moins peut-on dire que cette
nouvelle œuvre du plus Parisien des Bruxellois flirte plus
que de raison avec l’excellence. A retrouver dans les bacs
depuis le 18 septembre et sur la scène du New Morning le 12
octobre !
|