Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 25 septembre 2020
Debbie et moi
(Champ Libre –
2020)
Durée
60’18 – 13 Titres
https://www.facebook.com/ThomasCousinpage/
Après un quart de siècle passé au
service des autres en tant qu’auteur, compositeur et musicien
et des collaborations avec Aron’C, Shy ou Tax Brothers
& The Old Racoon, Thomas Cousin se décide (enfin)
à voler de ses propres ailes et à nous proposer
un premier album solo dans lequel il va s’ouvrir en grand, se
mettre à nu et nous proposer des chansons très
personnelles, un besoin que l’artiste ressentait depuis la
naissance de sa fille, il y a huit ans. Tellement personnel que pour
« Debbie et moi », Thomas Cousin va se fendre de la
quasi-totalité du travail, écrivant et composant
l’intégralité des morceaux et ne
confiant des bribes d’enregistrement
qu’à de rares invités comme Aron Cohen
qui pose sa voix pour un très beau duo sur «
J’crame tout », à Jean-Luc
Briançon qui s’installe au piano sur «
La passerelle » et à Deborah Cohen qui fait les
chœurs sur « Parle-moi de nous ». La voix
riche et assurée, le ton absolument sincère et
les intonations qui rappellent de temps à autres Brel,
d’autres fois Ferré, parfois même Luke
ou encore Damien Saez, Thomas Cousin va nous parler sans
hésitation mais avec une réelle pudeur de tout ce
qui le touche au cœur, les souvenirs de sa jeunesse, ses
amours présentes et passées, ses coups de
cœur, ses coups de gueule, ses petits coups de mou aussi,
nous invitant à partir à ses
côtés à la découverte de
belles œuvres comme « Voir la mer »,
« Chanson de pluie », « Pas comme tout le
monde », « Jour de braise », «
La chaise vide » ou encore « La plantade
», des titres très orientés chanson
française à texte, et c’est loin
d’être une tare, qu’il ponctue avec
beaucoup d’intelligence d’une touche de pop
luxueuse mais aussi, de temps à autres, d’une
belle pointe de rock qui apparait en filigrane, sortant même
à l’occasion le solo de guitare qui finit de
mettre tout le monde d’accord. Disponible depuis le 15
septembre !
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