Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 30 août 2020
Secret lines
(Phonector –
2020)
Durée
33’40 – 6 Titres
http://www.aenemica.com
Issus de différentes formations professionnelles reconnues
sur la scène allemande, les membres d’Aenemica ont
décidé de se réunir à
l’automne 2012 pour s’engager dans une direction
commune qui laisserait à chacun tout le loisir
d’apporter sa pierre à un édifice
totalement libre en ce qui concerne le son et le style et pour
créer une musique dont la dominante
s’apparenterait à du rock mélodique
teinté d’influences progressives.
Remarqués avec un premier album, « Empty Inside
», paru en 2014, Daniel Stendera au chant, Fabio Alessio et
David Vemmer aux guitares, Dima Friesen à la basse et John
Sternberg à la batterie confirment cette année
avec « Secret Lines », une nouvelle livraison qui
souffle le chaud et le froid et qui s’engage avec un certain
talent dans des compositions où le rock et le metal sont
très présents mais où la
mélodie et les arrangements fins et stylés sont
également de rigueur. Le velours très confortable
du chant apporte un contraste intéressant au feu des
guitares et quand la section rythmique se décide
à faire monter le groupe dans les tours, c’est un
véritable déluge de bonnes ondes qui
s’abat sur un public qui tentera peut-être un temps
de résister mais qui, sans trop avoir à se
forcer, se pliera rapidement à la loi de titres comme
« Distant Light », « Back To Life
», « Just A Few Lines » ou encore
« Reverie » qui installent
définitivement Aenemica dans la cour des grands du rock en
général et du prog en particulier. Quelque peu en
galère à la suite de la pandémie de
Covid-19 qui n’a pas épargnée
l’Allemagne, Aenemica continue de croiser les doigts pour
être en mesure d’alimenter les bacs à
partir de la date retenue pour la sortie de « Secret Lines
», le 4 septembre prochain, et pourquoi pas pour aller
essayer de le défendre sur scène si les
conditions le permettent. On se joint à eux en
espérant que ça fonctionne !
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