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JW-JONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 21 août 2020
 

Sonic departures
(Solid Blues Records – 2020)  
Durée 33’37 – 9 Titres

http://www.jw-jones.com/

Fort d’une victoire à l’International Blues Challenge à Memphis en 2020 au sein du Horojo Trio et du titre de meilleur guitariste de l’année récupéré en même temps, JW-Jones a bien démarré sa saison avant d’être très rapidement rattrapé par la pandémie de Covid-19 qui mettra un terme à toute activité artistique en public tout autour de la planète … Salué pour son talent et pour son énergie par des gens comme Buddy Guy, Chuck Leavell ou encore Dan Aykroyd, le Canadien comprendra très vite qu’il lui fallait une activité capable de l’aider à passer la crise sereinement et c’est en préparant un nouvel album qu’il s’est attaché à atteindre des sommets en créant un groupe de dix-sept musiciens avec une section de pas moins de treize cuivres ! Ajoutez-y quelques chœurs pour finir de faire bonne figure et voilà le chanteur et guitariste d’Ottawa accompagné de Jesse Whiteley aux claviers, Jacob Clarke à la basse et Will Laurin à la batterie qui se lance dans un ouvrage des plus ambitieux sur lequel on retrouvera la griffe de grands noms comme Kaz Kazanoff des Texas Horns qui s’est chargé des arrangements de cuivres de deux titres depuis son antre d’Austin, Texas. On soulignera forcément la classe et la spontanéité des solos de guitare de JW-Jones qui ont tous, à une exception près, été enregistrés en une seule prise, mais aussi des parties de cuivres mises en boite dans une configuration proche du live, et on saluera avec « Sonic Departure » un album qui fait la part belle à trois compositions rassemblées en début d’ouvrage et à six reprises piochées chez Albert King, les Everly Brothers, Clarence Carter, Buddy Johnson, Guitar Slim et, last but not least, B.B. King. Epatant sur des originaux comme « Blues Jean Jacket » ou « « Ain’t Gonna Beg », JW-Jones laisse le feeling prendre toute sa place sur des pièces comme « Drowning On Dry Land », « Bye Bye Love », « It’s Obdacious » ou encore « When It All Comes Down » et signe tout au bout de la route un superbe album qui a beaucoup plus misé sur l’énergie et sur la sincérité que sur une recherche de perfection technique qui donne toujours une atmosphère beaucoup plus froide. Disponible depuis le 14 aout !