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WILY BO WALKER & DANNY FLAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 15 août 2020
 

Ain’t no man a good man
(Mescal Canyon Records – Blind Raccoon – 2020)  
Durée 43’14 – 10 Titres

https://wilybo.com/

Originaire de Glasgow, en Ecosse, Wily Bo Walker est considéré comme l’un des meilleurs chanteurs de blues du vieux continent et est autant apprécié pour ses talents de musicien que pour son don de showman qui le pousse à proposer des spectacles pleins d’énergie. Capable d’évoluer sur plusieurs registres allant du blues à l’Americana en passant par le soul, le rock ou encore le jazz, l’artiste se produit avec autant de simplicité en acoustique qu’en quintet électrique ou encore en big band et c’est riche de plusieurs nominations aux Grammy Awards pour l’album « Moon Over Indigo » qu’il revient une nouvelle fois en compagnie de son complice Danny Flam, plusieurs fois primé aux Grammy Awards et reconnu pour son travail avec Kanye West et Jay-Z, pour nous présenter « Ain’t No Man A Good Man », un ouvrage où l’on retrouve nombre d’intervenants issus du Danny Flam Big Band et du New York Brass pour au total une trentaine de musiciens et de chanteurs, américains et britanniques. En une dizaine de titres partagée entre quelques reprises et de multiples pièces originales, Wily Bo Walker va nous faire pénétrer dans ce qu’il appelle « Voodooville », son univers intime dans lequel on trouve des thèmes macabres, du jazz à la manière de New Orleans, du boogaloo et bien évidemment du blues, celui qui sent bon les bayous et qui fait du bien par où il passe. Les guitares font des merveilles et les cuivres apportent un cachet tout particulier, les deux leaders du projet ne manquant jamais la moindre occasion de faire quelques références à Treme, à Long John Baldry, aux zombies, à Led Zeppelin et bien entendu à toute une iconographie qui ressort naturellement de titres comme « Fool For You (2020 Hindsight) », « Velvet Windows (Treme Trippin') », « Night Of The Hunter », « Ain't Hungry No More », « St James Infirmary Blues » et autres « Built My Gallows (Ain't No Return) ». On soulignera le final très théâtral d’un ouvrage qui se déguste d’un seul trait et on saluera bien bas des artistes qui ont réussi à faire de « Ain’t No Man A Good Man » une véritable pièce musicale qui transporte l’auditeur jusque dans les bas-fonds de l’humanité, avec ce qu’ils ont de plus étrange mais aussi de plus attirant !