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JON STRAHL BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 août 2020
 

Heartache and toil
(Autoproduction – 2020)  
Durée 46’01 – 12 Titres

https://jonstrahlband.com  

Il a grandi à Indianapolis pendant les eighties et n’a donc pas vraiment eu l’occasion de passer du temps près des champs de coton ou au contact des métayers, et pourtant Jon Strahl a toujours été bercé par la musique, celle qui passait chez ses parents qui écoutaient beaucoup de rock’n’roll ou encore celle diffusée à la radio, qui lui permit de découvrir des artistes comme Charley Patton, Howlin’ Wolf et bien entendu Muddy Waters alors qu’il n’avait qu’une dizaine d’années. Le temps passant, le jeune homme deviendra musicien et vouera un culte tout particulier pour le blues et le rock’n’roll, des passions qui ressortent une fois encore de son nouvel album, « Heartache And Toil », qui s’est efforcé de nous faire rêver avec des sonorités allant du British blues jusqu’aux relents de Muscle Shoals. Du blues et de la soul à l’ancienne, du rock garage bien envoyé, des guitares qui pleurent, qui dégoulinent parfois, et qui chantent avec beaucoup de talent, et bien entendu cette façon tellement naturelle de proposer des mélodies dans lesquelles la voix, les claviers et la rythmique sont en parfaite harmonie, il n’en faut pas beaucoup plus pour que le Jon Strahl Band vienne mettre le feu à la platine avec une musique qui sait être tantôt profonde, tantôt plus festive voire carrément dansante, une musique qui nous en met plein les yeux avec des pièces comme « Hey Yeah, All Right », « The Right Thing », « Can’t Look Back », « Leave Me Alone », « Day After Day » ou « Indiana Moonshine » qui font bien plus que de la figuration et qui s’inscrivent naturellement dans la droite lignée de ce que les meilleurs artistes ont pu enregistrer, ce que ce soit chez Fame, Sun, Stax ou dans tout ce que l’Amérique compte de studios cultes. A la manière d’un long voyage qui suivrait plus ou moins la fameuse Highway 61, Jon Strahl nous fait redécouvrir les racines d’une musique qui n’en finit plus de grandir et d’évoluer au gré de ses blessures et de ses peines. Essayer « Eartache And Toil », c’est déjà un peu l’adopter !