Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 02 août 2020
In the solace of
harm’s way
(Different Gravity
– Season Of Mist – 2020)
Durée
55’48 – 16 Titres
http://cyberconscience.com/newsite/
Composé de membres de différentes
nationalités, Conscience n’est pas né
de la dernière pluie puisque le groupe a
déjà publié deux albums et
qu’on le retrouve régulièrement aux
différents coins de l’hexagone en support de
grosses mécaniques comme Anathema, Epica, Fates Warning,
Sonata Arctica ou encore Iced Earth … Partagés
entre des influences venues du rock, du metal et du prog, Matt
Johansson au chant et aux guitares, Thomas Jaëglé
aux guitares et au chant, João Pascoal à la
basse, Matthieu Vallé aux claviers et Stéphane Da
Silva à la batterie ont acquis non seulement une parfaite
maitrise de leurs instruments mais aussi une belle
expérience du live et c’est avec un
troisième effort déjà paru en digital
mais longtemps resté bloqué devant les bacs pour
cause de pandémie qu’ils reviennent vers nous
cette année. Prolongement logique de ses
prédécesseurs, « In The Solace Of
Harm’s Way » trouve une fois encore son inspiration
dans les poèmes du franco-newyorkais Nicolas Moulard et
c’est en proposant de superbes mélodies
tantôt très délicates, tantôt
plus rugueuses, que Conscience en arrive à nous
délivrer des morceaux parfois un peu tirés par
les cheveux, parfois un peu moins passionnants que les autres, mais
toujours parfaitement pensés et au moins aussi bien
exécutés. Porté par ses deux singles,
« At Night » et « Life Takes A Turn
», l’ouvrage nous emmène dans une
succession de creux et de vagues qui ne laisseront pas les amateurs de
rock progressif indifférents et si l’on
évolue plus ouvertement du côté de
Porcupine Tree que de celui de Dream Theater, il n’en reste
pas moins que des titres comme « Inreach »,
« Ascending Rain », « There
Aren’t Many Nightmares » ou encore « At
The Hands Of The Clock » ne manquent ni
d’intérêt, ni d’arguments pour
convaincre un public très vaste et surtout ouvert aux
compositions épiques voire carrément
tarabiscotées. Encore un groupe à surveiller de
près, et quand bien même il ne fera certainement
pas l’unanimité auprès des metalleux
compte tenu de son style très borderline, ceux qui le
découvriront sur scène ne resteront sans doute
pas de marbre devant son talent.
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