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GRAND PALLADIUM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 juillet 2020
 

Grand Palladium
(Upton Park – L’Autre Distribution – 2020)  
Durée 41’07 – 11 Titres

https://www.facebook.com/grandpalladium/


Ils ne sont pas du genre à renoncer et après avoir manqué le coche avec Lazhar, groupe qui avait pourtant tout pour réussir, Kévin Moal et Vincent Dauvergne ont formé Grand Palladium, duo brestois qui donne aujourd’hui ses lettres de noblesse à la french pop … De belles expériences, une dizaine de dates aux côtés de Matmatah mais aussi des scènes partagées avec Daran ou encore La Maison Tellier auront fini de souder l’amitié et la complicité des deux artistes et c’est finalement un premier album formidablement ouvert qu’ils ont livré ai printemps dernier, alors que le public était pour sa part totalement enfermé à cause d’un vilain virus. Ce qui n’a empêché en rien cette première rondelle éponyme de commencer à faire son trou avec des mélodies qui font penser tour à tour aux Innocents, aux Beatles, à Laurent Voulzy ou encore aux Beach Boys. Assurant l’intégralité des parties instrumentales à l’exception de la batterie, Kévin et Vincent ont fait le pari de mettre du dobro, de l’harmonica ou encore du piano dans des morceaux subtilement teintés de folk et c’est en enregistrant ses onze titres aux côtés de Benoit Fournier avant d’en confier le mixage à Julien Carton et Tristan Nihouarn que Grand Palladium a réussi à créer quelque chose à la fois humain, grand et quasiment insaisissable avec des textes en Français qui forcent le respect mais aussi avec quelques bribes d’Anglais qui pimentent « Into Limbo », parfaitement imbriqué au milieu des « Tant que la nuit veut tomber », « Emilie », « Camion vert », « Aurore » et autres « Conquistador ». Deux voix qui se complètent et se mélangent, des arrangements travaillés à la perfection, beaucoup de détermination et surtout une véritable démarche personnelle de la part des deux artistes, ce sont autant d’arguments qui tirent le résultat vers le haut, le mastering réalisé à Abbey Road par Frank Arkwright se révélant être le petit plus qui finit de rendre l’album irrésistible. Que l’on soit plutôt fan de pop ou plutôt amateur de sonorités originales, il y a forcément quelque chose à aimer dans la musique de Grand Palladium. Qu’on se le dise !