ANTHONY GERACI With DENNIS BRENNAN
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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 13 juillet 2020
Daydreams in blue
(Shining Stone Records
– 2020)
Durée
48’11 – 12 Titres
https://www.anthonygeraciblue.com/
Quatre décennies passées à animer la
scène blues internationale aux côtés
des plus grands artistes auront fini de faire d’Anthony
Geraci un pianiste aussi prolixe
qu’apprécié, un statut qui lui a valu
de nombreuses nominations pour tout ce que la profession compte
d’Awards. Membre originel de Sugar Ray And The Bluetones et
de Ronnie Earl And The Broadcasters, sideman de luxe pour Big Walter
Horton, Big Jack Johnson, Charlie Musselwhite, Lazy Lester, Otis Grand
ou encore Duke Robillard, administrateur et professeur au sein de la
Pinetop Perkins Blues Foundation, le pianiste de Boston n’en
reste pas moins un personnage simple et agréable qui
s’efforce de transmettre ses connaissances et qui ne
résiste jamais au plaisir de jouer et de proposer des albums
toujours très réussis, ce tout nouveau
« Daydreams In Blue » ayant la lourde
tâche de succéder à
l’épatant « Why Did You Have To Go
», unanimement salué dans le monde entier.
Accompagné de Dennis Brennan au chant et aux harmonicas, de
Monster Mike Welch aux guitares, de Michael Mudcat Ward à la
basse, de Jeff Armstrong à la batterie, de Scott Aruda
à la trompette et de Mark Early aux saxophones, rejoint
épisodiquement par Troy Gonyea, Peter Ward et Walter Trout
aux guitares, Anthony Geraci laisse libre cours à son
inspiration et nous délivre des trésors qui
regardent naturellement vers le blues mais qui ne laissent pas passer
une occasion d’y faire entrer un peu de jazz ou
même de rock, des exercices dans lesquels le pianiste
excelle. Chanteur confirmé, l’artiste ne
résistera pas au plaisir de s’offrir le lead sur
« Tutti Frutti Booty » et nous régalera
copieusement grâce à une dizaine de
pièces originales comme « Love Changes Everything
», « Daydreams Of A Broken Fool »,
« Hard To Say I Love You » ou encore «
Crazy Blues / Mississippi Woman » mais aussi grâce
au « Jelly, Jelly » de Earl Hines et à
« Dead Man’s Shoes, une composition de Dennis
Brennan. Une dernière « Ode To Todd, Ella And Mike
Ledbetter » pour refermer l’ouvrage sur un hommage
instrumental et voilà Anthony Geraci qui signe là
un album de toute beauté, quelque peu retardé en
raison du confinement mais qui arrive à point
nommé pour annoncer un retour aux affaires en grande forme !
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