Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow JEAN-BAPTISTE SOULARD

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JEAN-BAPTISTE SOULARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 juillet 2020
 

Le silence et l’eau
(Horizon – Un Plan Simple – 2020)  
Durée 30’33 – 11 Titres

https://www.facebook.com/lesilenceetleau/

Cofondateur du groupe Palatine, Jean-Baptiste Soulard est également guitariste, professeur et compositeur pour le théâtre, autant de cordes à un arc qui lui permettent aujourd’hui de s’essayer à un nouveau projet dans lequel il revisite l’œuvre de l’écrivain Sylvain Tesson, « Dans les Forêts de Sibérie ». Biberonné aux récits des grands voyageurs, de Jack London à Jack Kerouac, mais aussi aux disques de Nick Drake, l’artiste a trouvé dans le récit de Sylvain Tesson la matière et l’énergie nécessaires pour créer une œuvre qui soit à la fois faite de poésie, de chanson française et de sonorités modernes, autant d’éléments nécessaires à la réalisation de « Le Silence et l’Eau », création ambitieuse s’il en est. S’appropriant non seulement le voyage mais aussi son parcours qu’il réinvente à sa manière, Jean-Baptiste Soulard en a fait un océan de quiétude qu’il parcourt en solitaire, misant sur l’introspection tout en inventant des personnages, des rôle qu’il va confier à des invités comme Bassa, Blick Bassy, Luciole, Achille, Jacinthe, Raphael Personnaz et JP Nataf. On en passera donc par « Asile », le seul véritable emprunt fait à Sylvain Tesson, mais aussi et surtout par « Grand Baïkal », « Omble Chevalier », « Leur Peau », « Les Vents Contraires » et « Respirer », des créations lumineuses et passionnantes qui entrainent l’auditeur dans une sorte de road trip fantasmé que l’auteur partage volontiers avec lui sur fond d’instrumentations discrètes mais particulièrement soignées. Paru en février dernier, « Le Silence et l’Eau » est un concept album qui mériterait une adaptation scénique aussi ambitieuse que l’est l’ouvrage. A méditer pour l’avenir !