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LEE O’NELL BLUES GANG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 juillet 2020
 

Different shades of love
(Autoproduction – 2020)  
Durée 49’18 – 11 Titres

http://www.leeonellbluesgang.com

Le guitariste Lionel Wernert a usé ses fonds de culottes et cassé ses premières cordes de guitare aux côté de Fred Chapellier, son ami d’enfance avec lequel ils sont entrés tranquillement dans l’adolescence à grand renfort des albums de Deep Purple, Led Zeppelin et autres Thin Lizzy … Influencés par les mêmes bluesmen, les deux meilleurs amis du monde se laisseront captiver par Peter Green, Albert King, Eric Clapton et tant d’autres encore et finalement, l’âge adulte les séparera trop longtemps, les retrouvailles ayant finalement lieu en 2017 alors que Lionel a formé depuis déjà cinq années Lee O’Nell avec sa complice chanteuse Gipsy Bacuet, une ancienne du conservatoire de piano qu’elle a quitté juste avant l’adolescence pour elle aussi se mettre au blues et au rock. Invités à se produire aux côté de celui qui affiche la stature du grand frère, le duo prendra finalement une toute autre envergure et c’est en compagnie du gratin de la scène champenoise que « Different Shades Of Love » commencera à prendre forme, avec Philippe Dandrimont à la basse, Jonathan Thillot à la batterie et François Barisaux aux claviers, Fred Chapellier prenant naturellement la place du producteur et apportant à l’occasion ses guitares mais aussi quelques amis venus faire les guests, et non des moindres puisque Neal Black cosigne les textes et pose une guitare sur la seule reprise de l’album, rejoint au chant par une autre référence, Leadfoot Rivet. Si Lee O’Nell Blues Band ne s’en laisse pas conter au niveau du grain des guitares, le groupe fait également de très belles étincelles grâce à la voix de Gipsy qui est taillée sur mesure pour le blues et pour le rock avec un aspect rugueux pour attirer l’attention et des cachets sexy pour la retenir. Difficile de ne pas se laisser convaincre par des originaux bien sentis comme « Lovely Masquerade », « Switch Off The Moon », « Never Again » ou encore « Kingsize Jealousy » et de ne pas craquer devant cette relecture épatante du « Walking By Myself » de Jimmy Rogers sur laquelle l’émotion et la convivialité sont palpables. Initialement prévue pour mars dernier, la sortie de la rondelle a été reportée à septembre avec à la clef quelques beaux concerts en prévision. Voilà un groupe plus que prometteur qui a tout compris du dosage idéal quand il est question de mettre du rock dans le blues, et vice versa ! A suivre de près donc.