Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 01 juillet 2020
What in the world
(Pauper Sky Records
– 2020)
Durée
55’34 – 12 Titres
http://www.michael-mcdermott.com
Chanteur et guitariste originaire de Chicago, Michael McDermott a
commencé à se produire au début des
années 90 et a rapidement connu le succès, un
état de fait qui, quand l’effet a fini par
retomber, a conduit l’artiste vers les addictions avec
même un passage par la case prison … Mais
c’est fort d’un moral de battant et nourri par
l’expérience de ses échecs que ce
superbe songwriter qui manie avec un réel talent le rock en
le mélangeant à du folk et de
l’Americana a fini par rebondir et à continuer de
mener une carrière qui, la cinquantaine venue, lui permet
encore et toujours de se produire et d’enregistrer des
albums, le dernier en date, « What In The World »,
se révélant être un
véritable chef d’œuvre.
Multi-instrumentiste et chanteur au timbre affirmé, Michael
McDermott joue nombre de parties de ce nouvel effort mais est
également accompagné de Heather Lynne Horton au
violon, Matt Thompson et Lex Price à la basse, Grant Tye et
Will Kimbrough aux guitares, Steven Gillis et Fred Eltringham
à la batterie, John Deaderick aux claviers et Rich Parenti
au saxophone et c’est en bonne compagnie qu’il va
nous emmener vers des pièces qui sentent bon le rock, le Sud
des Etats Unis et la country de Nashville où
l’artiste a tenté un temps de
s’installer avant de se rendre compte que son avenir
était ailleurs et qu’il n’avait pas
besoin de ça pour avancer … Directement
interpellé par le tittle track et par son riff
fédérateur, l’auditeur se laisse
promener au gré d’un album où
apparaissent de temps en temps des images qui rappellent Hank Williams,
Bob Dylan ou encore Bruce Springsteen et c’est en succombant
à l’appel des « New York, Texas
», « The Veils Of Veronica », «
Contender », « Mother Emanuel » et autres
« Until I Found You » ou « Positively
Central Park » qu’il prendra un réel
plaisir à suivre Michael McDermott dans une
création qui s’achève comme elle avait
commencé, avec une version de « What In The World
», mais en acoustique cette fois. Une valeur sûre
que les fans de musique américaine vont adorer,
c’est certain !
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