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JOHAN ASHERTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 juin 2020
 

Passiontide
(EDK – 2020)  
Durée 36’10 – 10 Titres

http://asherton.hinah.com

Fils de deux musiciens classiques, Johan Asherton a naturellement appris la musique en jouant du piano et du violon mais c’est à l’approche de l’adolescence qu’il découvrira la guitare électrique, sa passion pour cet instrument se voyant rapidement confirmée par des artistes comme Jimi Hendrix, Johnny Winter ou Rory Gallagher mais aussi par un certain Bob Dylan … Créateur et leader des Froggies, Asherton glissera tranquillement vers le blues en rejoignant Liquid Gang en 1987 et après quelques passages en demie teinte durant lesquels il redécouvrira des classiques comme Townes Van Zandt, Leonard Cohen, Donovan et Nick Drake, c’est finalement la guitare acoustique qui deviendra sa plus belle compagne, celle qui lui permettra de sortir son premier effort solo en 1988 et d’enchainer depuis à un rythme régulier, se fendant de temps à autres à un album hommage à une de ses idoles. Enregistré en Normandie en compagnie de son complice multi-instrumentiste Stéphane Dambry, « Passiontide » accueille Loïc Kohler à la basse et Cédric David à la batterie mais aussi une foule d’invités aux voix ou aux cordes qui vont venir rendre encore plus majestueux un ouvrage où surnage une dizaine de titres dans lesquels on entrevoit les relents de l’Americana mais aussi des cachets qui ne manquent pas de faire penser aux œuvres de Sergio Leone. La voix chaude et grave, la guitare sensible, Johan Asherton va nous proposer une grosse demi-heure pleine de sensualité qu’il va délicieusement saupoudrer d’orgues, de violons et de contrebasses mais aussi à l’occasion d’un bouzouki, d’un banjo ou encore d’une mandoline, nous délivrant de superbes compositions comme « Rainbeaux », « Behind Closed Doors », « When The Penny Drops » ou encore « Casanova » mais aussi l’épatant « The Stranger That Nobody Sees » pour lequel il est rejoint par Bénédicte Fleutry pour un duo vocal plein de charme. Comme à son habitude, Johan Asherton nous livre avec « Passiontide » un album particulièrement abouti auquel essayer de résister est impossible … Absolument incontournable !