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GERALD MCCLENDON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 24 juin 2020
 

Can’t nobody stop me now
(Delta Roots Records – Blind Raccoon – 2020)  
Durée 45’43 – 12 Titres

http://www.geraldmcclendon.com

Né à Chicago, Gerald McClendon a commencé à chanter en écoutant la radio à l’âge où l’on entre habituellement au jardin d’enfants et c’est sans doute cette précocité et cette ouverture d’esprit qui lui ont permis de devenir un des artistes les plus polyvalents de la scène étasunienne puisqu’il brille aussi bien aujourd’hui dans la soul et dans le rhythm’n’blues que dans le rock, le jazz, la country et bien évidemment le blues. Impliqué dans nombre de réalisations dont les moindres ne sont sans doute pas l’album « Sweet Emotion : Songs Of Aerosmith » en 2001, « Judgment Day : The Songs Of Robert Johnson » en 2004 ou encore le projet de Delta Roots Records, « Battle Of The Blues : Chicago Vs Oakland » paru l’année dernière, McClendon a connu les faveurs de la télévision, des radios et des grosses soirées privées et c’est cette année avec un album très orienté soul qu’il nous revient. Doté d’une voix qui rappelle tour à tour Otis Redding, Ben E. King, Marvin Gaye ou encore Wilson Pickett, celui que l’on surnomme The Soul Keeper nous dévoile « Can’t Nobody Stop Me Now », un ouvrage très fortement teinté des couleurs de la Stax dans lequel il glisse pas moins de douze titres où il est question d’amour, de chair et de plaisirs en tous genres. Coproduit avec Twist Turner, l’effort a été mis en boite en plein cœur de la Windy City, aux Delta Roots Sound Studios, en compagnie de trois pointures de la guitare, Herb Walker, Joe Burba et Mark Wydra, de trois claviéristes, Roosevelt Purifoy, Sumito Aryioshi et Brian James, ainsi que Skinny Williams et John “Boom” Brumbach aux saxophones. Passant du Rhodes au B3 ou encore au piano, les trois claviéristes portent l’ouvrage vers le haut avec beaucoup de classe et c’est avec beaucoup de subtilité que les parties de sax font littéralement exploser des morceaux dans lesquels on reconnait parfois les influences d’un Z.Z. Hill, d’un Bobby “Blue” Bland ou même d’un James Brown. Toujours sexy, souvent aguicheur, jamais vulgaire, Gerald McClendon fait le job mieux que quiconque avec des titres comme « Where Do We Go From Here », « She Don't Love Me Anymore », « Mr. Wrong », « You Can't Take My Love » ou encore « Cut You Once » qui font de « Can’t Nobody Stop Me Now » un vrai bel album de soul et de R&B traditionnel comme on les aime. L’essayer, c’est l’adopter !