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DENNIS DEYOUNG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 juin 2020
 

26 East, Vol. 1
(Frontiers Music – 2020)  
Durée 43’24 – 10 Titres

http://www.dennisdeyoung.com/   

Il est essentiellement connu pour avoir été le chanteur, claviériste et membre fondateur du groupe de rock Styx pendant trois décennies mais il y a maintenant vingt ans que Dennis DeYoung évolue sous son propre nom, ce qui porte la durée de sa carrière à un demi-siècle et plus encore si l’on compte les années pré-Styx, un chiffre qui aurait dû mettre un terme à sa carrière si ce n’est que ce qui était prévu pour être son dernier album était tellement riche qu’il a choisi, sur le conseil de son label, de le séparer en deux volumes … Originaire du South Side de Chicago, DeYoung a grandi au « 26 East », d’où le nom de ce nouvel album, et c’est d’ailleurs là qu’il a rencontré les jumeaux Panozzo avec qui il a créé le groupe qui lui a apporté la célébrité, d’où le choix de cet hommage qui retrace son histoire et celle de son ascension depuis sa cave jusqu’au sommet de son aventure musicale. Lancé presque par hasard lorsque Jim Peterik, transfuge de Survivor et compositeur du célèbre « Eye Of The Tiger », a proposé un morceau à Dennis DeYoung, ce projet s’est très vite transformé en marathon puisque les deux hommes ont composé ensemble une dizaine de titres qui seront répartis entre les deux volumes de l’ouvrage. On croisera tout au long de ce « 26 East » des titres qui ne sont pas sans rappeler ceux que DeYoung proposait avec Styx, « With All Due Respect », « Damn That Dream » ou « The Promise Of The Land » par exemple, mais on remarquera aussi des choses beaucoup plus propres sur elles comme « You My Love » ou encore « Run For Roses » et on ne pourra définitivement pas passer à côté de « To The Good Old Days », un très beau morceau composé en hommage aux Beatles que le pianiste interprète en un duo piano/voix avec Julian Lennon, le fils de John Lennon. On ne manquera pas enfin de souligner la réalisation volontairement très vintage qui peut parfois donner un petit côté vieillot aux morceaux, un phénomène somme tout très naturel et surtout légitime de la part d’un artiste qui se fend d’un ultime tour de piste, ou de deux tours de piste plus exactement, en se faisant plaisir et sans véritablement sortir de sa zone de confort. Les fans apprécieront, c’est certain, quant aux autres, l’histoire nous le dira très vite !